Désolé pour les fidèles, entre connexion internet limitée et manque de temps pour rédiger, j'ai de nouveau disparu de vos écrans plusieurs jours... mais j'en ai profité à bloc. Deux bonnes raisons à cela : la visite des principaux sites de Bali à voir et l'arrivée impromptue de la pétillante Marion comme accompagnatrice de charme à ce périple...
Petit bilan de 4 jours animés, rythmés, inoubliables...
PS : mon dos va mieux, merci...
Après les émouvantes retrouvailles Marionnettes, la petite balade dans Kuta fut sans grand intérêt hier soir. Devant le double breakfast qui nous attend, le challenge du jour consiste maintenant à optimiser les 4 jours et demi restant pour visiter l'île à 2.
Première étape, se trouver un moyen de transports, aidé pour cela de mon International Driving Licence, conseillée par Burno et Marie-Line.
Dans le Bamboo Inn Hôtel, le plus qu'aimable Putu («yaaa, yaaa») nous avise un de ses amis, qui après étude comparative des prix concurrents et une âpre négociation, s'avère parfaitement attractif : pour les 4 jours, nous obtenons une spacieuse 4 places Mitsubishi climatisée pour 500000 roupies (moins de 35 euros), c'est-à-dire le prix d'une Jeep pour deux mais il n'en a plus. Petit débat sur l'assurance non included mais, après tout, j'en ai souscrit une en France afin de parer cette éventualité.
Reste à la manœuvrer sans accident...
Ensuite, destination Bukit, la presqu'île au sud et ses incontournables : le village de pêcheurs de Jimbaran, le temple d'Ulu Watu et la paradisiaque côte de Dreamland... en 24h. Il est 1.30 pm. C'est parti...
Un peu d'imagination narrative s'impose pour illustrer 4 jours de Blair Witch au volant.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règles ou presque pas. Si les voitures se maintiennent plus ou moins dans leur file (les bandes blanches sont décoratives), les très nombreux deux-roues roulent sur les voies uniques dans les deux sens, avec ou sans casque, avec ou sans lumière et des deux côtés. Les rares panneaux indiquant la direction, parfois après les croisements, sont cachés dans les arbres et il s'agit de les remarquer tout en évitant véhicules, humains, commerces, animaux, etc, stationnant au bord des étroites routes. Enfin, nous sommes en pleine période de cérémonies... Ne JAMAIS passer par Denpasar pendant les cérémonies.
Habituellement, je ne râle pas au volant, mais là, je deviens fou, envisageant ces 4 jours de conduite comme un énorme génocide indonésien... Bref, Réflexe Land sans filet, « tendu comme un string 34 sur le cul d'un éléphant obèse... ». Malgré le Lonely Planet (incomplet sur ce sujet), notre premier jour est, fort heureusement, consacré au trajet le moins encombré vers le sud et à l'apprentissage hasardeux des non-indications..
Etape 2 : ayant conservé quelques relations avec Accor, Marion peut bénéficier de tarifs ultra lights au Sofitel. Enfin, elle le croyait... mais il faut un code et une inscription préalable sur Internet. Tant pis, je la garde quand même. Devenant potes avec les gardiens (qui nous croient clients) de cet hôtel de bourges où nous stationnons, nous allons manger à la moche plage voisine.
Après quelques photos publicitaires pour vanter Bali, nous reprenons la route vers le Pura Ulu Watu, où nous arrivons pile poil pour le sunset.
Dominant la pointe sud de l'île, il est visible de son homologue de la côte ouest, symbole de l'aspect mystique de Bali, enclave animiste et hindouiste.
Comme d'hab', problem is people...
Curiosité locale, les nombreux macaques chapardent tout ce qu'ils peuvent. Une nouvelle fois, ma casquette disparaît, happée par un de ces couillons-de-crétins-de-singes-que-je-vais-buter-s'il-ne-me-la-rend-pas.
Au sortir de l'hôtel, nous tentons de prendre un petit déj dans le resto voisin. Sans raison autre qu'un sale caractère affiché, les serveuses ne répondent pas à notre « hello ». Ok, on se casse. Et c'est tant mieux : à proximité, le Hot Spot café propose une serveuse souriante, de big breakfasts complets et Internet, où des résas s'imposent rapidement et où les commentaires du blog m'amusent. Ce sera la dernière fois que je verrais Internet en Indonésie et sans trop de temps pour m'exprimer, je ne donne aucune news...
Passage amusant : au cours de nos discussions sans tabou, nous réalisons que nos voisins proches sont Français... et n'osent plus rien dire !
Mouais.
A priori seulement : à Denpasar, non seulement l'orientation est un concept de la quatrième dimension mais, en plus, avec les cérémonies où 12 millions d'indonésiens vêtus de blanc portent d'incroyables et colorés totems, la circulation est un jeu vidéo en grandeur nature, plus ou moins compromise par des flics assermentés qui me font tourner en bourrique assez remontée...
2h de voiture où je prétends être Japonese : râlant de ne jamais voir de panneaux indicatifs et de la « conduite » indonésienne. J'élude ainsi la régulière question de la très drôle Marion : "de quelle nationalité française êtes-vous ?"... Aucune métaphore.
Dès notre arrivée tardive, l'eau prend une couleur rouge, le soleil se couche déjà... mais nous transformons cette contrainte en opportunité : les touristes multilingues partent plus vite.
Passons, et savourons juste les images.
Après avoir résisté aux diverses tentatives pour nous faire asseoir, nous finissons par céder et posons (avec) nos fesses face au temple et son sunset mémorable.
Ensuite, il faut négocier un hôtel, il est 9.30 pm, tout est clos.
Proposition : pour éviter Denpasar à nouveau demain matin, on file sur Sanur. La princesse est fatiguée mais se fie au preux chevalier, d'autant qu'il a les clés du destrier...
Après 1h30 de trajet incertain, coup de bol, on trouve par hasard une rue menant à Sanur, enfin, c'est ce que nous croyons, 100 m après, la mer nous tend son écume dans une impasse. « Et si nous tentions l'hôtel là ? » risque-je en voyant l'entrée de l'Akits Beach Bungalows et évitant de tourner en rond trop longtemps... Bingo et finis les bouis bouis !
Surtout que ma carte bleue ne marche plus très bien, je deviens donc un gigolo entretenu.
Cela dit, manger seuls sur une super terrasse en attendant les bruits des vagues et en devinant que les immenses araignées à 50 m sont en réalité des pirogues de pêcheurs est un bon cachet pour les souvenirs. Un vrai bonheur.
De plus, une vieille légende dit qu’un couple qui se présente à Tanah Lot avant le mariage a toutes les chances de finir séparés comme les temples. Sympa, non ??
Demain, nous attaquons Ubud.
5 commentaires:
S à T Ô M I d'I J
Enfin des Niouzes! Era ora!...
Le périple à 2 n'est pas triste et a bien démarré! Un peu casse-cou la conduite , je ne m'y risquerai pas! C'est là que l'on voit le Colossal Partenaire Extraordinaire!
T'es au top!
Profitez bien,amusez vous bien, régalez vous bien !
Big Bisous d'Ajaccio
Il aurait été dommage de visiter tout seul ces contrées exotiques...mais te voilà en bonne compagnie ( à vrai dire ce n'est pas trop une surprise !!!).
Bon voyage à tous les deux et encore plein de récits exaltants.
Bisous.
Maryse
Si tu avais écouté ta marraine chérie tu n'aurais pas approché ces saloperies de macaques...toi ils t'ont pris ta casquette...moi c'était un morceau de viande de mon bras...(bon d'accord : au final j'ai encore mon bras...c'est pas ton cas pour la casquette !).
Bon,ou tu vas chez le coiffeur,ou tu achètes une nouvelle casquette et tu fuis les singes !!!
Prends soin de toi et de ton dos
Enormes bisous
Une fois de plus je pense qu'avec ses animaux hyperactifs tu aurai dû appliquer la méthode southparkienne de Steve Irwin afin de récupérer ta fugueuse casquette!!!
Il faut juste penser à se laver les mains ensuite...
Ah ben quand même!!!Bon,ben je vais décommander Jacques Pradel alors!!! Ce connard de singe ne l'emportera pas au paradis,t'inquiète! Il était juste jaloux parce que lui ne pourra jamais aller à NYC! Ton périple indonésien a l'air de s'être plutôt bien passé même si la circulation semblait un peu difficile!!!Tant mieux,au hasard des routes tu as vu de beaux paysages et ce, en bonne compagnie!
J'ai hate de te llire pour connaitre la suite de ton circuit!Prends bien soin de toi et donne nous des news Indy de mon coeur!Gros gros bisous++++
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