I’ve got the Sydney Absolute Power entre mes mains…

4-5/03 : I’ve got the Sydney Absolute Power entre mes mains…
Chers moi du futur et vous, amis lecteurs, il m’a souvent été écrit « profites !» - avec une belle phôte d’aurtaugraf, d’ailleurs, car pas de « s » à l’impératif des verbes du premier groupe (oui, ce blog reste pédagogique). Et bien, c’est le cas ! Tous les matins, avant d’aller gagner l’argent du ménage pour nourrir nos 12 enfants surdoués, ma charmante hôtesse me réveille avec une des plus belles vues qu’il soit de son appart, le power et le soleil (son sourire qui filerait des complexes à Yaaman).
Une fois tranquille, ;-), je m’interpelle tout seul, avec facétie, sur les activités de la journée à déterminer. A chaque fois, je prends le temps, oisive sur le net, ... Les quelques échos de la situation française m’invitent à profiter de ces instants de quiétude, parenthèses favorables et éphémères de ma life.
De fait, le voyage prend momentanément une tournure un peu moins mouvementée.

Durant ces deux derniers jours, me balader au cœur de la big métropole Sydney a bien suffi à égrener mon emploi du temps au hasard de randonnées pédestres (on approche de la Gay-Pride…) :

Le très zen Chinese Garden, ses peskeds et ses coincoins, dans le Chinatown local. Il y a tellement de quartier chinois partout dans le monde que je m’interroge sur la Terre – tu peux compter sur moi - colonie chinoise…

La galerie Victoria, ses moquettes de 10 cm, ses pianos et ses pendules.

Le panoramique Harbour Bridge voisin, avec vue sur l’appart et un peu aussi sur la baie.

L’emblématique quartier des Rocks aux buildings surplombant Circular Quay.

L’architectural Opéra. Le concepteur danois, responsable du projet et évincé, ne l’aura jamais vu achevé, il est mort à la fin de l’année dernière à 90 ans et devait venir cette année…Le Royal Botanic Garden, son singulier panneau d’accueil « Please walk on the grass » (svp, marchez sur les pelouses !), ses plantes carnivores et son Herb Garden (qui a passionné Yaaman, forcément).Le débauché-de-nuit quartier des King Cross. De jour, on croise à peine quelques gays pas déguisés ni dégrisés.Le paisible et résidentiel quartier de Paddington, qui m’envole direct à Montréal avec ses chétives propriétés successives aux façades colorées.Oxford Streett et George Street, deux artères principales.

Et, pour conclure, la Sydney Tower, dominant la ville de ses 300 mètres on the top (le point de vue est 40 m plus bas).Erreur du jour, croire au Sky Walk (rien à voir avec Luke je-suis-ton-père), c’est-à-dire imaginer flotter au-dessus du vide. Avec la photo promotionnelle alléchante proposée et l’équipement de Cliffhanger obligatoire, je croyais, pour 40$, profiter d’un moment vertigineux au bord de la tour.
Véritable piège à cons, cette arnaque pour touristes décérébrés consiste à visiter le sommet avec un guide gay trop causant, qui empêche de voir le coucher de soleil, tellement il palabre, nous fait marcher sur des plaques vitrées lors d’un parcours que réussirait une apprentie mannequin en maillot avec des talons de 35 cm. Moi, j’ai dû vider mes poches, laisser mon appareil photo à l’apeurée Marion (que j’avais égarée), enlever ma chaîne, etc., et suis équipé pour affronter le Mont Blanc… Le tout pour poireauter 15 mn à regarder les abrutis souriants et domestiqués du groupe faire des photos débiles, que tu casques 40$ de plus… Donc, je n’ai aucun souvenir de cette daube. Bref, l’arnaque qui m’a énervé.Du coup, en soirée, y a bagarre pour la deuxième quiche déchiquetée sur la grille avec l’élégante Marion qui ne se laisse pas prendre en photo, elle…

Voilà pour les intermèdes travellistiques.
Rassure-toi Public aimé, la suite se prépare et s’agite déjà.
Illustré de quelques photos de Sydney pour meubler visuellement (car ça n’a rien à voir), le parcours des prochains jours se présente ainsi.
Première décision, j’ai laissé tombé la Gold Coast, Brisbane, Cairns et ses attrayants lagons turquoises au nord de Sydney. 1000 € les 3 jours, ça le fait pas, même avec un hypothétique Titithon. D’autant que le coût de la vie (animée dans cet appart) en Australie n’est pas donné, malgré le taux de change favorable et, de surcroît, des lagons, j’en ai maintenant des milliards en photos et en souvenirs (va te chercher un kleenex et clique sur « plus de photos », si tu ne me crois pas…).Seconde décision, gérable en termes de temps et de moyens, aller à Adélaïde, un peu plus à l’ouest. La ville semble typique et conseillée par David de Nouméa. Surtout, elle est le point de départ du GHAN, si, si, je vous assure (Ho, ho…et Yaaman n’a pas rajouté le H), pour se rendre à Alice Springs à travers déserts, bush, rivières et autres paysages de folie durant un trajet mémorable de 26h.Ensuite, à Alice Springs, l’idée était de s’inscrire à un raid de 2/3 jours pour traverser le Kings Canyon, dormir dans le désert et m’éclater la face sur Uluru (l’Ayers Rock dont la légende vous a été narrée par Soso, la dernière fois). Planchant sur cette organisation durant ces derniers jours, j’avais également lancé des requêtes sur Couchsurfing…
Réponse 14 habituelle : Jane, une des 4 CS requêtées, travaille avec des aborigènes et me propose de l’accompagner un week-end dans une tribu pour ne pas me contenter d’un circuit trop touristique... Je vais donc tâcher de m’organiser pour la suivre en pays mystique ET contempler Uluru (non négociable), avec Midnight Oil en live sur un chaaaar voisin ou au pire dans mon MP3.Comme d’hab’, « laisser le hasard guider les pas de mon slip » et de moi dedans…
PS 1 :Au fait, merci des infos, Chuintante, et redonne-moi ton adresse près de Paris (je pense) si tu souhaites une carte, je n’ai pris aucun carnet d’adresses.
PS 2 : Je sais, ma coupe de cheveux effraierait un Grizzly affamé...