1) ce n'est pas excessif comparativement à l'Europe (4 euros = 1540 pesos),
2) ici, j'ai envie de laisser de l'argent et
3) Mon hôtel Luisien est peu coûteux...
Christelle m'a donné le mail de Tita. Cela dit, si je les appelle, je ne pense pas dormir chez eux. Dommage d'une certaine manière, avec la plongée, c'était le seul moyen de rentrer en contact avec des gens. Contrairement à Mazunte, autre petit paradis peuplé de voyageurs solitaires, Rapa Nui est une destination pour familles et couples ; les quelques jolies filles rencontrées sont des danseuses qui végètent entre elles. Globalement les touristes restent dans leur microcosme humain et Luis travaillant tous les jours, je passe mes journées, seul, sans parler à personne. C'est parfois long. Certes, je ne compte pas la tortue, les blattes et les nombreuses fourmis de la salle de bain. Comme Judi et Delphine, fan de Werber, je prends d'ailleurs soin d'elles et les regarde avec admiration, maintenant.
Pas de fusil, pas de combi, pas de plombs, mal aux oreilles, ma séquence chasse s'écourte à 1 h, le Luis me montre « l'Italian Ship » coulé et reste 3h dans l'eau pour 2 poissons nains... Je poireaute poliment dans mon refuge poétique, pensant à m'acheter un aquarium avec les photos des espèces locales pour compenser la non-plongée.
Autre surprise désagréable au retour à la maison : à force de jongler avec mon cadenas codé où-tu-peux-changer-le-code suivant une technique compliquée... Ben, je l'ai modifié sans le savoir. Ma porte est bloquée par mon propre cadenas (et je passe pour un con). Hostie de calice ! 3 chiffres, ça en fait des possibilités ! Pas de pince, j'essaye à l'oreille (bouchée) et dans le noir. Un peu de raisonnement, ptit coup de fil à ma bonne étoile. Clic. 7 mn plus tard, ça se débloque. Ne me demandez pas comment. Luis me laisse sa douche à eau chaude, ça fait du bien.
Pour éviter les déboires d'hier, je pars tôt et seul voir la suite de Tapati. Une nouvelle fois en retard, je n'ai pas de place et profite très peu des reines à peine vêtues, de Poco Poco.
Léger ethnocentrisme : vus les charmants space-hymens croisés à la plage, je comprends mal dans un premier temps, pourquoi ces donzelles, à petits tétons et vraiment très en chair, défilent dans leurs coquillages de candidates, dévoilant des fesses qui assommeraient un ours (clin d'œil). La réponse est évidente, mes critères de beauté sont européens.
Ile de Pâques, perdu au cœur de l'océan, un 6 février, Tapati, 25°, sous la lune, 200 jolies vahinés souriantes en coquillages se tortillent le popotin, encadrées par de sculpturaux guerriers, sous les yeux émerveillés de milliers de personnes...
Je sais pourquoi j'aime théâtre et spectacles : nous sommes tous des enfants en quête de rêve, même si on les sait fabriqués à cette intention. En tout cas, je décolle.
Amusant et comme au théâtre, l'envers du décor apparaît brutalement après la fin du show. Les sourires retombés des danseuses en tenue de ville fascinent un peu moins...
Il était temps, je commençais à ne plus vouloir quitter l’île : que vivre après le rêve ?
LA vidéo à voir absolument avec le son...
200 danseuses choristes et la progression de la Reine !
5 commentaires:
Te lire, c'est voyager. C'est du soleil et du dépaysement dans notre hiver neigeux et normand... Que c'est agréable...
Tes 2 cartes du Mexique sont arrivées hier.
ça fait plaisir de voir que tu as retrouvé ton enthousiasme et nous avons d'autant plus de plaisir à te lire que cela se ressent dans ton récit
bon à défaut de te faire toucher les oeufs (de pâques) tu peux essayer la fameuse position de la tortue (les initiés comprendront).
bon courage avec tes potes les blattes et les froumis.
bisous aux coquillages
Ca farte à mort sur l'île de Paques!!
Cette destination va faire son entrée dans mon top3 des destinations de rêve (à découvrir dès que possible :)
Surf, décors hallucinants et tant de coquillages ...
On s'approche du paradis.
PS:et pour l'envers du décors ( xavier me contredira pas), ça peut aussi s'apparenter à une sortie de boite à 5h du mat'
Seb.
Un lapin avec des blattes, une tortue infidèle: arrêtes les animaux et essaie les humaines!!
Surtout si les canons de beauté sont inversés: demande à Luis s'il a l'adresse de la plus moche de l'ile!!
Si tu le fais pas pour toi, fais-le pour elle: ça n'a pas l'air facile d'avoir des gros seins et de toutes petites fesses là-bas...
S, Ô M I d'I J,
Quelle île paradisiaque, ça donne vraiment envie d'y aller!
Que vivre après le rêve dis tu, et bien, d'autres rêves t'attendent je pense car Tahiti, ce ne sera pas triste... Me trompe-je?
Que nenni! Saperlipopette!
Et l'aventure continue...
BIG BIZZZ d'AJACCIO
Ma que... qu'est ce qui se passe ?! Déjà à Rapa ?!
Je vois que tu la découvres la semaine de la fête nationale !!! Petit veinard... :-) Mais attention, ce qui fait que Rapa Nui est un endroit extraordinaire, ce ne sont pas les ballets de Vahinés (au passage elles ont l'air un peu maigrichonnes tes danseuses ;-D )... Mais tu as commencé à le découvrir, les gens y sont sympas et prêts à discuter avec toi facilement... Les créatures marines y vivent tranquilles (essaie de nager à côté d'une tortue en polynésie, faudra passer la cinquième à la palme !!!) et les paysages magiques.
Je me suis rarement senti aussi bien et zen que là-bas, à part à Huahine ou Rangiroa... Mais ceci est une autre histoire. :-)
Bonne continuation sur l'île du bout du monde. Je vais tâcher de t'envoyer un 'ti mail sur la polynésie avant d'aller sur Paris Mardi, pour participer aux Techdays Microsoft, durant 3 jours...
:-(
Ouin, je préfère partir à l'île de Pâques !!! Comment ça, y a pô Windows 7 à l'île de Pâques... Bouhooooouuuuuuu !!!
Ciao et à bientôt on the net.
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