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mercredi 31 décembre 2008

Plougastel Gate - le texte...


>30/12 :
Journée San Francisco today, vous me direz : il serait temps... Laura m'a concocté un planning genre ministre sarkozyste sous extasy risquant sa place. Plutôt booké quoi. Ça tombe mal, je manque de sommeil et dors presque dans le train.
Départ de Castro Valley, on passe Oakland (dont certains quartiers font penser à Fair View dans Desperate), sous la baie et on arrive à la station Embarcado. Sortie au grand air, brouillard tellement énorme qu'un sabre ne suffirait pas. Le comble pour un tour du monde de plus de 80 jours, commencer dans le fog (nom du brouillard en anglais et d'un certain Philéas pour les incultes).
Nous marchons vers le Ferry Building, doté d'un Big Ben perso, allons manger des Bagels (sorte de beignets secs fourrés au yaourt à la fraise), partons vers le Pier 39. Il fait très froid. Au bout des quais, se présente alors l'incontournable île d'Alcatraz. Impossible d'aller s'y faire emprisonner, les visites sont complètes jusqu'à vendredi. Je repense à ces quelques films romantiques qui y ont été tournés en me disant que, finalement, c'est un peu spé de vouloir connaître l'enfermement. Mais ça me titille quand même. Le jour se montre d'un coup, levant le voile sur un décor improbable. « You're very lucky, it's a sunny day ! » me confie Laura. Apparemment, le soleil se fait rare à San Francisco. Il ne sait pas ce qu'il manque ! Nous prenons le tramway Milano vers Fort Manson, très bel endroit avec plage et végétation, puis marchons, beaucoup, vers le Golden Gate Bridge. Au passage, dégustation dans une boutique qui offre des chocolats, photo devant l'inattendu hôtel Holliday Inn, croisé par hasard, discussion avec des anglais,... Bus 28 et paf, Plougastel en rouge. Tiens, je croyais que Chinatown, c'était plus tard. Ha non, ça, ce sont les touristes japonais. Nippons, ni pont au Golden Gate ? Waf waf...
Évidemment, c'est spectaculaire, la vue sur la ville est magnifique, mais le pont est extrêmement bruyant : malgré les 6 dollars par traversée, il y a un peu beaucoup de véhicules. Commencé en 33, le pont fut achevé en 37, ils le repeignent tous les 10 ans à cause de la corrosion. Je me retrouve à prendre des photos pour des Japonais, à faire du stop pour rire, à essayer de parler anglais et français avec un accent nippon. Ni mauvais (pour Papounet). Bonne partie de rigolade avec Laura.
Direction Chinatown. Nous restons cantonnés (ha ha) dans un resto chinois. Vive les boulangeries françaises ! Ici, le canard et le muchu sont bons mais la baguette, indigeste... Je suis, cela dit, complètement éteint par la fatigue, je sais, ça se sent. Nous reprenons la route vers la Saint Grace Cathedral, près de l'hôtel Fairmont et d'un mystery building à la sécurité surdéveloppée, le tout dans un quartier extrêmement friqué. Les rues sont comme dans les films, vertigineuses, alternant des descentes, type piste noire, avec des plateaux, type restaurant.
On prend un « cable car ». Ceux qui sont sur les photos : les trams attachés par en dessous et qui dévalent les pentes. Petit détour vers la patinoire extérieure où passent toutes les chansons de Lion King. Suis tout émotionné par ces musiques qui me ramènent un an en arrière avec la troupe de Will. Laura est étonnée d'entendre la version française. En même temps, c'est moi qui la chante...
Retour après des dizaines de km parcourus. Nous sommes vannés. Repas familial à 6.30 pm, mais suis tellement vanné que je ne comprends plus l'anglais. Ensuite,il faut rester debout pour casser mon faux rythme de sommeil, on joue à Stratego, puis on essaye de voir pour Vegas. Ça se présente mal, les billets ont tous augmenté. Autant, je vais louer un char, voire zapper Grand Canyon.
Envoi de quelques demandes de couchsurfing au Mexique. Tellement crevés que nous ne parlons plus qu'en Français, en sortant connerie sur connerie. Ça fait du bien aussi... Demain, c'est mon premier new year's day !!

Ils ont repeint le pont de Plougastel en rouge ?






mardi 30 décembre 2008

Yes, I can !


30-12
Hiiiiiii ! Chers tous et moi d'après, quand je relirai tout ça, merci pour vos commentaires que je lis, croyez-moi. Continuez, c'est plaisir. Je m'excuse de pas rebondir mais j'ai pas une minute...
D'ailleurs, je vais enfin rattraper le temps de retard que j'ai entre ma vie et mon blog.
Donc, en ce moment, je suis à mon deuxième jour dans la famille Preston, près de Castro Valley, en face de San Francisco. Aujourd'hui, après une nuit de sommeil arrêtée à 3 AM heure locale, cause décalage horaire, et reprise jusqu'à 10h, j'ai mangé mes premiers pan-cakes puis nous sommes allés nous balader autour du Lac Chabot, peuplé de redwoods (les plus grands arbres de la planète), de vautours et de ducks (les coin-coins). Ensuite, Laura m'a laissé seul (boooh) à la gare pour faciliter mon émancipation et mon immersion dans la vie californienne.
J'ai donc visité la ville de Berkley, célèbre pour son université accueillante et gigantesque. Au gré des rues, c'est une jolie ville plutôt agréable à vivre, très fréquentée par des étudiants (forcément) et des homeless (un peu moins). Il y en a presque autant que d'Indiens en Angleterre. J'ai pris mon premier « hooottte cococoocoa grandé pliz », c'est-à-dire mon premier chocolat chaud avec la malencontreuse prononciation que j'ai baragouinée à la dame. Après, retour at home, en comprenant assez vite le fonctionnement des transports locaux (juste passé 10 mn à acheter un billet) et en étant un peu gelé. Et oui, il fait plus de 20° ici, en journée, alors je suis parti sans ma p'tite laine, livre et autre objet utile. Le jour décédé, j'étais donc froid et dans l'ennui. Plus la fatigue. Leçon retenue, je m'organiserai mieux the next time..
Arrivée chez Laura. Réellement adorable cette demoiselle. On parle tout le temps et, pour me faire bosser, en anglais. Sa maison n'est pas réellement bleue mais est accrochée à la colline, on y vient quand on sait où c'est...
Sa maman est chimiste et native de la région, son père travaille à la Nasa et, fils d'ingénieur, a beaucoup voyagé, notamment en France. Il parle un peu notre langue et leur a appris « spacrédleu », une typique expression bien d'chez nous et lancé par la biologiste sister de Laura. En fait, elle voulait dire « Sacrebleu ». Durant l'excellent repas à la dinde farcie et confiture de fraises, le papa me pose plein de questions sur la Corse, mon voyage, puis nous faisons une petite digression sur Carla Bruni et Sarko et enfin, Barak Obama (si, on peut), l'espoir qu'il a engendré, les difficultés de son futur job (la maman dira qu'aux USA, on donne toujours les métiers difficiles aux noirs..) et Bush (« good guy, but wrong job »).
On achèvera le repas par une « Sherry Pie démodée », c'est-à-dire une tarte à la cerise sans crème fraîche. Curieuse utilisation de notre langue, non ? Quand il y a de la crème fraîche, c'est « à la mode »... Ils sont intéressants, intéressés, courtois et un rien surpris de me voir là, je pense. Laura est un peu décalée dans leurs habitudes, mais ils trouvent original et épanouissant qu'elle ait visité autant de pays grâce au Couchsurfing. Toutes les conversations se feront en anglais et, à ma grande surprise, je comprends tout et me fait globalement comprendre aussi. Ou alors, ils sont TRÈS courtois... En gros, je commence à parler et penser dans une autre langue, au point qu'il est difficile de reprendre le français dans ce blog. Si, si, je vous jure Marie-Thérèse.
Bon, blog rattrapé, il reste la suite à organiser, notamment le couchsurfing au Mexique et les vols pour Flagstaff et Vegas...
Demain 8h, la vraie visite de San Francisco commence. Enfin, tout à l'heure. Il est 5h ici, 14h chez vous, je crois. Décalage horaire de crotte, I know where I am but my body doesn't want to believe me...

Welcome in San Francisco ! I did it !

28/12 -
Le D-Day mérite bien son appellation de jour le plus long, mon débarquement français aura occasionné une rareté dans ma life : suis parti de London (nom du dog dans "Le vagabond", la série TV, citée 2 days ago - finalement, le chien est partout ), il faisait jour ; en traversant, il a fait nuit ; puis re-jour et, à l'atterrissage à Frisco, nuit... Un rien décalé, je être.
Au passage, en montant dans la navette, avec les allusions de Lolo quant à la vivace présence de la mouvance homosexuelle à San Francisco, j'ai pensé « ils sont tous gays ! » vu le look de certains. Notamment, le barbu là, avec ses piercings dans le nez et les oreilles, ses lunettes bizarres et son pantalon à carreaux. Tiens, on voit son numéro de siège, le 52D. Puuuuuuutain, avec les 500 places du 747, qu'est tellement grand qu'il faut prendre un bus pour en faire le tour, je vais me coltiner 11h de trajet à côté de lui, j'ai le 52E... J'attends un peu et finis par faire mon social « Hi, I'm Thierry, I come from France, and you, where do you come from ? »... Ben, en plus, il me sort : « from Greece »... 11 heures à ne pas aller me faire voir.
Après avoir corrigé les copies IUFM (et oui, quel professionnalisme... ou quel abruti, au choix), j'ai tenté de regarder en anglais « 2001, l'Odyssée de l'Espace » au générique adapté, vu que le jour se relevait dehors, et j'ai compris Napoléon. Le petit teigneux manchot en avait tellement marre de ne pas comprendre et être compris dans les autres pays qu'il a dû se dire, j'envahis le monde et je les oblige tous à parler Français, je gagnerais du temps.
Arrivé à l'aéroport, je me vois dans une compil entre Midnight Express et le Terminal : je suis un fucking terroriste et je vais rester bloqué plusieurs jours avant d'intégrer Guantanamo : 1) Je n'ai pas l'adresse de Laura et aucun moyen de la joindre à part son mail. Au mieux, on peut l'appeler au micro à l'airport... 2) Je détiens une bouteille de liqueur à la châtaigne pour ses parents et une boîte de palets bretons pour elle, non signalés à la douane. 3) Mon sac est rempli de médicaments en gélules ou en sachets 4) Mon voisin gay (ou pas) me soutient que sans visa, je ne passe pas 5) sur la demande de visa, il faut mettre le numéro de l'hôtel Holiday Inn, où l'on m'a intimé de dire que j'avais réservé. Je ne sais même pas où il est, alors le numéro... 6) il va falloir en cas d'embrouille, expliquer tout ça en anglais à un gentil douanier américain... Bref, mon froc est prêt à s'emplir de caca quand je passe devant le customer... Les voyages, c'est génial qu'ils disaient !!
« Ok Sir, welcome to United States! ». Pif, paf, pof, passeport tamponné. C'est tout ? Coooool ! Vous imaginez la banane édenté de mon sourire en voyant, à la sortie de ce faux-cauchemar, les bonnes têtes accueillantes de Laura et son amie Bree ! Ça y est ! Après des mois de fantasmes et de préparatifs, JE SUIS A SAN FRANCISCO et le junglelovetititour commence. La suite est telle que je l'espérais.
Elle le persuade, Laura est une excellente conductrice. ;-) Nous traversons tout San Francisco pour aller à Oakland, en circulant sur des avenues improbables à 5 voies. Oui, comme le cours Napoléon. Les vues somptueuses sur cette immense baie s'enchaînent. De gigantesques décorations de Noël s'accumulent devant certaines maisons, les christmas lights au fil des hills (collines). J'ai la crève, suis complètement naze car pas dormi dans l'avion, mais c'est un vrai bonheur. De surcroît, l'accent californien s'avère aisé à comprendre et ils parlent très lentement. Tout va bien. Au bout d'1h30, on entre dans la spacieuse maison des parents de Laura avec vue sur Frisco. Une petite soup et une californienne strawberry transgénique avec mes charmantes hôtesses, quelques souvenirs en photos, publications sur le net,... Douche. Après 26h sans dormir, suis plutôt très content, dans un grand lit chaud et je zzz zzz zzz...

lundi 29 décembre 2008

C’est Dédé, enfin D-Day…


28/12.
Heure changeante, entre Paris, Londres et San Francisco, je ne sais trop laquelle donner...
Suis donc à Londres… pour ne même pas y mettre les feet, it's really ballote.
La nuit fut courte. Fatigué et encombré, j'ai passé mes dernières heures françaises chez l'accueillant - et dépouillé d'un câble électrique- El Diablo, qui m'a vu jongler avec mes sacs, mes papiers, mes euros... et Internet, afin de vérifier certaines infos. Malgré tous mes efforts, il m'en manque une énorme cela dit : l'adresse de Laura à San Francisco. On m'a un peu fait comprendre que je ne devais pas décoller sans, mais je n'ai que son numéro à Portland, il est 3h du matin là-bas et elle ne regardera pas internet à cette heure-là. Si tu lis ce message, c'est qu'a priori, j'ai passé la frontière américaine en allant officiellement dormir à Holiday Inn... Mais ce fut secouant de la tripe :je pars pour 4 mois et j’ai mes premières emmerdes après 2h de voyage !!
Mis à part le côté parano-fatigué (j'ai un peu toute ma vie sur mes épaules et c'est voyant, faudrait pas qu'on me demande méchamment mes sacs!), ça sent déjà le voyage : discussion avec une chinoise qui vit aux States dans le RER puis rencontre avec Véronique, qui fait étape à London, avant d'aller conquérir Melbourne ou « l'ami d'un ami » l'attend. Elle est déjà partie sur un « coup de tête réfléchi » d'avant 30 ans, faire le tour de l'Amérique du Nord (Canada et USA), il y a 2 ans. Super zen, comme si elle allait prendre le thé chez Mémé, elle part pour un an à nouveau et "verra bien". J'ai pas franchi la deuxième porte de l'embarquement que déjà, je suis sur une autre planète avec des gens comme moi. C'est l'fun !
Bon, je termine mes sandwiches Chicken et Bacon (ça va pas être easy de comprendre ce que je vais manger dans les jours qui viennent...), digestes mais chers, vu que l'english n'est pas tout le temps british et que, pressé par la queue (pushed by the dick), j'ai laissé le gentil commerçant compter mes pièces et m'arnaquer de quelques pounds. J’avais omis que ces couillons d’anglais ne s'étaient toujours pas convertis à l’euro. M'en fous, je me casse. 11h de vol et Laura m'attendent...
J'espère que c'est pas trop long à lire au fait, je rentre dans le détail autant pour vous que pour moi. Et encore, je passe les épisodes stressants de pas savoir combien d'heures il fallait arriver à l'avance, le départ d'un autre avion pour Londres plus tôt en croyant que c'était le mien...
Objectif principal, vivre et se laisser perdre un peu. On a échangé nos adresses et nos blogs avec Véro. On comparera et se retrouvera ptêt chez les kangourous.
Objectifs secondaires : perdre des kilos et se devenir capillo-garni. En gros, dans quelques mois, je pourrais battre à la course un kangourou et lui balancer ma touffe dans les yeux.
On verra bien. Décollage.

27/12, train de souvenirs



27/12 – Train de souvenirs
Petite pensée de loin à ces derniers moments passés en Corse.
« Quelle belle île ! » comme dirait une Florence de théâtre de la Galapouasie. Delphine-la-voisine pense que les Bretons et les Corses sont aussi chauvins les uns que les autres... Moi je ne trouve pas, nous partageons une vraie fierté pour nos cultures d'appartenance et ça n'a rien de chauvin. Maintenant, je le suis doublement dans ce cas...
D'ailleurs, alors que je m'en éloigne un peu, voir des images de la Corse et de mes potes me régénère. Ces quelques mois d'attentes « pré-périples » furent pénibles d'une frustrante inactivité. A la même époque l'an passé, je m'occupais de 2 pièces de théâtre et d'un spectacle de Disney, utilisant avec l'énergie pas-du-désespoir, ma créativité, sans vouloir me la péter. Ne s'investir dans rien et, j'oserai dire, dans personne non plus (beurk), n'a pas été simple. Ce passé si proche est déjà oublié, je vais pour mon petit TDM ne conserver que ces quelques images et de la bonne humeur.
Après, il y a dans ces petits souvenirs, des choses difficilement explicables. Il n'y a qu'à voir Bouriquet qui se préparait à aller lui aussi à San Francisco ! Il a morflé...
Comme d'hab', au début de chaque voyage, je me dis que je vais à nouveau créer mon passé de quand je serai vieux, sénile, ménopausé, tout ça. J'aime cette sensation grisante de la page blanche qui ne pourra se remplir d'un quotidien quotidien. Ce mot va perdre, au gré des 4 prochains mois, son sens péjoratif. Ha oui, c'est vrai. Pas pour vous ? Gnark, gnark !!!

dimanche 28 décembre 2008

Happy Birthdaaaaaaaaay Snowcutelf !

Bon anniversaire à Cutelf, le petit ange blond qui va élire domicile dans le titi-flat. Elle est cute, n'est-elle pas ?

Départ de Brest... Parents et amis en sanglots. Heu... Pas du tout en fait, tout le monde est content que je parte !

J - 1 : 27/12/08
Le train vient de quitter Brest, j'étais finalement prêt à l'heure. Si, si, ça peut m'arriver. Bon, j'ai certes dû refaire 2 fois mon sac, vouloir étrangler J-M qui m'a ramené une de mes rares paires de chaussettes... sales, perdu mon billet de train dans le coin où comme d'hab', je l'avais soigneusement rangé, ...
Au final, un sac de 9,1 kg pour l'obésité ventrale et 18,6 kg pour jouer au bossu de notre dame (pas de chèvre, merci) des cheveux qu'on sait déjà ce plus que c'est, une dernière petite lettre émouvante et GOOOOOO !
Suis dans un état pitoyable pour mes adieux, le crabe n'y changera rien. La petite dernière soirée bretonne devrait permettre de vérifier l'une des impitoyables lois de la Nature, celle de l'élimination des plus faibles. Vous savez quand le lion va manger la gazelle malade. Ben, moi, mes cellules grises en mauvaise santé ont disparu dans le clic clac d'Annick et un flot alcoolisé.. Enfin, j'espère que c'était elles. Grâce à l'ami Xav' qui a soufflé un martien dans l'éthylotest, je n'aurais pas passé ma dernière nuit à cogiter dans mon lit...
Là, je souffle, je viens juste de trouver la clé de la maison dans ma poche. En général, j'oublie des trucs, là j'en ai en trop. C'est ballot. Si je la perds au Mexique, pourvu que personne ne pense à venir cambrioler Penfeld...
Comité d'adieu à la gare, ils étaient mignons tous et, pour une fois, j'ai l'impression de vraiment partir, comme en Corse après la soirée « pas d'amis » cau-organisée. Petits quolibets de Lolo me rappelant que je dois prévoir un bouchon pour le premier de l'an et me méfier des arcs-en-ciel, ho ho ho... Et oui, cette année, je vais voir le Golden Gay mais je ne fais pas de premier de l'an, je fais un happy new year, excusez du peu...
Mes deux charmantes voisines de train, Delphine et Aude, sœurs brestoises travaillant à « la Capitale » sont très cools. Delphine me prête son disque dur et je me copie quelques films, la saison 5 de Desperate Housewives,... On discute un peu, ce type d'aventures les tente bien aussi. L'année prochaine, sans doute. Comme tout le monde ! C'est fou ce que plusieurs personnes m'ont trouvé comme bonnes raisons pour ne pas essayer ce qui pourtant les attire.
Damned, le train se remplit, famille nombreuse à la con, finie la tranquillité. « Rémi, fais coucou à Tonton Roger à la fenêtre ! Oooooh regarde, il y a Yoann qui court à côté du train ». Mouais, et moi, je fais coucou aussi à ces abrutis qui regardent dans ma direction ? Arrgh, ils vont écouter du Christophe Maé. tant qu'ils le chantent pas. Il y a déjà leurs jeux aux bruits stupides... Et mon voisin de 30 ans lit le journal de Mickey. Sans rire !!!
Bon, la suite... Accueil peinard prévu chez El Diablo à Paris. Finalement, je me sens assez zen. Merde, il me reste les copies de l'IUFM à corriger ! Autant, je les enverrai de San francisco, demain...
San Francisco ? Demain ? Puuuutain, c'est vrai, je pars autour du monde...
Cela dit quand tu mates une planisphère de loin, c'est grand comme la carte de la Corse !
Il y a quelques années, j'ai pensé un moment être un individu prototype testé par un Dieu marrant pour voir si l'humanité était viable. Que tous les gens que je rencontrais, les lieux que je visitais étaient, peut-être, créés au fur et à mesure qu'ils se présentaient à moi – c'est plus tard que j'ai vu le Trueman Show. Bref, là, le Dieu marrant, il va avoir du boulot créatif et j'espère bien vous en faire profiter : je vais aller mettre des images sur les noms que j'ai vus sur mon petit globe d'écolier !

mercredi 24 décembre 2008

Ce petit générique aux paroles significatives, chanté moultes fois avec l'ami Greg à la Boca, était finalement visionnaire quant aux 4 prochains mois


Mi-berger, mi-loup (waf waf), les aventures de Titi et Milou sans le chien peuvent commencer, le chien est intégré au blog, Gilles, il en est le générique !

dimanche 21 décembre 2008

Phase préparatoire...

Il faut bien commencer par quelque chose, non ?
Levi-Strauss disait en introduction de "Tristes tropiques", "Je hais les voyages et les explorateurs", avec le succès que l'on connait... Ou pas.
Pour ma part, je hais les raisins secs, le jambon, les plafonds qui tombent et me préparer à un voyage autour du monde. C'est d'un stress !!
Pour en arriver à cette cocasse extrémité, il a fallu que je sois stérile pendant quelques minutes, que je range mon appart et y fasse le ménage (si, si), que j'adopte un cutelf pour réapprendre l'anglais, que je me fasse vacciner contre tout et n'importe quoi, que j'obtienne des visas en dernière minute pour aller dans des villes où l'on va me descendre, que j'aille plonger le 12 décembre au milieu des poissons et des montagnes enneigées, que mes amis m'ignorent comme une merde pendant des heures de complot et arrangent une bonne surprise, que j'arrête le lait au soja, que je sélectionne mes vêtements, que j'hypothèque ma grand-mère en empruntant à la banque en période de crise, que je cesse tout projet théâtral et ETBTHS pendant des semaines, que je joue à Flash Gordon sur la route, que ma famille me croit gay, que j'apprenne la géographie mondiale, que je me laisse pousser les cheveux, que j'embarque 500 cachets de médocs...
Bref, que JE M'ORGANISE... Et ça, c'était vraiment pas gagné !
Nous sommes à J-6, l'objectif se profile, ventripotent, devant moi, bientôt je saurai si le jeu en valait la chandelle...