Nombre total de pages vues

samedi 28 février 2009

25-26/02 : A Ouvéa,le pouce, ça marche... quand il y a des voitures !

25-26/02 : A Ouvéa, le pouce, ça marche... quand il y a des voitures !
« Le dispensaire est juste à côté de l'aéroport, passe voir Julie de ma part », m'avait suggéré Thomas. Je vais comprendre (et subir) la relativité de « juste » et des évaluations insulaires durant la journée...
Du point de vue historique, tout le monde connaît plus ou moins Ouvéa, c'est ici qu'après avoir pris en otages et exécuté des gendarmes, suite aux « événements » démarrés en 1984 pour obtenir l'indépendance de la Nouvelle Calédonie, que 19 membres du FLNKS furent abattus par le GIGN français dans une grotte du Nord (véritable sanctuaire, non accessible).
L'Histoire s'efface devant les éclats de couleurs.
Le panorama, panaché de bleu, blanc, vert et turquoise éclabousse l'iris : long de 55 km pour, au plus, 6 de large, cet atoll (volcan entouré d'un récif corallien dont le centre a disparu) s'impose en vrai paradis sauvage. J'insiste sur le « vrai ». Rien à voir avec l'arrangement humain de Bora Bora.
Si tu tiens vraiment à passer un moment dans un paysage de carte postale en trempant dans un lagon à 30° totalement désert, tu viens à Ouvéa. En couple, ça doit être au top (snif). Voilà. Dans ce décor de cinéma, tu te sens comme dans un désert. En plus seul.
Je le découvre au fil de la journée et mes jambes s'en souviendront longtemps...
9.30, première étape, à 2 km de l'aéroport, le dispensaire, où est censée vivre Julie, seule couchsurfeuse de l'île, infirmière et copine de Thomas de Tahiti. Elle ne m'a pas répondu mais on ne sait jamais... Il est intéressant au passage de constater les conditions de travail du corps médical dans ce type d'endroit.
« La jolie Julie, ? Elle est au téléphone, elle arrive », me répond dans un large sourire une agréable et jeune nurse. Se pointe une blonde aux yeux verts avenante. « Salut, je m'appele Thierry, je suis un ami de Thomas de Tahiti, il m'a dit de te transmettre le bonjour et je t'ai écrit sur le site de Couchsurfing, il y a quelques jours ! » ose-je. « Désolé, je ne connais pas ce site, ni de Thomas », me déboute-t-elle aimablement. En fait, le prénom Julie a dû être très tendance après « l'île aux enfants », elles sont 3 métro au dispensaire, mais la Julie que je cherchais est partie depuis 4 mois...
Au cas où, j'explique ma situation mais ne me fais pas « inviter » malgré des grands sourires. « J'irai PAS dormir chez vous », sans caméra. Pas grave, le camping près du centre de plongée était mon projet initial. Je reprends la route, impressionné par un géant kanak avec une tête de fou et une machette, occupé à débrousser la route. « Bonjououououour !!! », lui-déclare-je d'amour poliment. Mouais, en d'autres temps, j'aurais déguerpi en courant...Situé en plein centre de l'île, l'aéroport est à « seulement » à 5 km de la « route du Lagon ». Fais-les à pied en plein soleil... Argh ! Heureusement, le pouce fonctionne.
Premier essai, à l'arrière d'un pick-up, puis, route du Lagon, un gentil petit vieux et deux grands-mères appartenant à une tribu du nord m'embarque à l'autre bout de l'atoll et, finalement, me dépose à destination, au « Trou des tortues », deuxième étape suggérée. Sur le trajet, je réalise d'une part la taille conséquente de ce joli caillou, d'autre part, que j'aurais dû demander à David le nom de son ami, membre d'une tribu et susceptible de m'héberger, bien qu'il n'ait pas réussi à le joindre.
A Ouvéa, il y a les tribus « du Nord » et celles « du Sud ». Les autochtones n'annoncent pas leur tribus d'appartenance et restent très vagues quand on leur en parle d'où la différence de relativité. « ... Et vous êtes nombreux dans la tribu ? - Ho, oui. A peu près une bonne dizaine. - Ha oui... Il y a beaucoup d'habitants sur l'île ? - Hola plein, nous sommes au moins 2000. » « ... c'est loin Mouli (40 km) ? - Nooon, c'est pas à côté... ». La baffe de l'ethnocentrisme me claque les cuisses fatiguées, nous n'avons pas les mêmes valeurs...
Au bout d'un chemin de terre désert, le « trou des tortues » - mes copines préférées pour les fidèles du blog, est typique, assez impressionnant et désert.Le sympathique panneau d'accueil donne pourtant très envie... quand tu pratiques le SM. Aucune tortue SM dans la région, apparemment.
Avec prudence, ma seule amie, j'essaye d'en faire le tour. Même constat qu'hier à l'ïle des Pins : c'est abrupt et limite, question sécurité, si tu glisses, te blesses ou autre chose, il se passera quelques mois avant de retrouver ton cadavre ridicule... Au cours de la journée, cette réjouissante idée reviendra souvent.
Aucune voiture pour me poser route du Lagon, ni après. La marche s'impose donc avec mon sac de 8 kg pendant environ 6 km. Un autre pick-up passe. Niveau « pouce », les gens sont aussi rares que cools et s'arrêtent presque tout le temps. Un gentil pêcheur m'invite à l'arrière de son véhicule et me donne un fruit et une bouteille d'eau pour m'aider à poursuivre. Ben oui, j'ai rien pu acheter, pas vu un commerce depuis mon arrivée. Re-marche.Troisième chauffeur, troisième tribu. Plutôt sympa, le jeune Starky (sans s, ni Hutch), m'achète un jus de fruits frais, me parle de la pénurie d'essence, des 90% de chômage à Ouvéa, de son désir de monter un projet de bungalows, ... On sympathise. Vu qu'il en a le profil, je lui parle du CS et du tour du monde tendant la perche de l'hospitalité. Il me propose de lui louer sa tente et son vélo...
En fait, les insulaires agissent tous ainsi : ils m'aident volontiers mais ne feront pas 300 m de plus pour me déposer, sympathisent facilement mais, à un certain stade, présentent une facture, s'intéressent aux touristes mais pas plus que ça (l'hôtel Ouvéa Paradise s'en occupe). De plus, c'est la basse saison. Tout ou presque est fermé...
Après avoir pris son phone pour la tente, Starky me dépose devant la Poste à Faayouéa, le centre névralgique municipal de 300 m, où l'on trouve LA banque, LA pharmacie, LE supermarché (un comptoir), une des 7 cabines téléphoniques de l'île... et Le Range Rover de Valérie, responsable de l'unique centre de plongée, qui y est garé. Me confirmant que je peux plonger demain, elle me propose un hébergement au camping (clos) dans le débarras près des sanitaires. Principal problème, les milliers de moustiques, sachant que la Dengue est très présente sur l'île. Hésitation de ma part, mais pour être à 7.15 am demain au centre, je n'ai pas le choix, le moindre hôtel est à 4 km... Je pense négocier avec Starky.Après un bain dans l'eau turquoise presque trop chaude et une barquette naine poisson-riz au snack « Fasy » de l'autre côté du pont de Mouly, je savoure le décor... Les photos parleront mieux que moi, c'est impressionnant.
Summum atteint en suivant un chemin non fréquenté et aboutissant sur la plage déserte sur des dizaines de km. Rien à droite, rien à gauche, je tourne, amusé, des vidéos censurées... Facile de s'imaginer en robinson, seul au monde...Ensuite, je laisse le hasard guider les pas de ... mon chemin. Persévérant pour des raisons encore mystérieuses à vouloir contempler les falaises de la façade Est de l'île, je m'égare dans la jungle sur un sentier, bien « marqué » au sol. Sauf sur 7-8 mètres. Youpi, j'atteins la falaise aux roches acérées. Rien de transcendant. Hop, une photo et demi-tour. Évidemment, je ne retrouve pas dans cette jungle épaisse et ses araignées énormes, le sentier de base. Il est 4.40, le soleil se couche dans 2h... Pas le choix, je longe la falaise sur des km, suintant ma race et maugréant contre mon instinct.« C'est malin, si tu glisses.... gnin gnin... cadavre ». Et croyez-moi, ça glisse. 1h30, plus tard, je me vois passer la nuit dans ces rochers inhospitaliers ou avec des araignées... Non ! Un sentier apparaît. Pffffiou, j'ai pris cher et suis ravi de retrouver la maudite « route du lagon ». Pas de cabine tél, je me résous à dormir au camping. Roberto, le plongeur et mari de Valérie me prend en stop, mais, malgré une compassion affichée, me laisse dormir dans le débarras.
A 8.30 pm au paradis, je me retrouve seul dans une pièce emplie de moustiques à attendre le lendemain.Idée intelligente. Voyant les restes non rangés d'une vieille tente igloo (non pas un gay inuit), je la monte à l'intérieur du local, y balance un matelas pourri (que je recouvre de mon T-shirt et de ma serviette). La nuit s'installe, angoissante. La porte du local ne ferme pas, le camping est isolé de tout, les kanaks d'Ouvéa sont réputés pour se prendre des cuites et devenir zarbi, des bruits bizarres se manifestent, le matelas pue, un margouillat pousse des cris, la chaleur est impressionnante, une pluie diluvienne se met à tomber... Bref, je tape l'hier dans des conditions particulières...
King-Kong peut te casser en deux, un requin blanc t'amputer d'un bras, un T-rex de ta tête, ces grosses bébètes ne m'effraient plus. Le vrai danger est ailleurs, comme l'écrivait Werber. Capables de te filer la Dengue, le Palud, le Chikungunya,... , les insectes sont les plus dangereux. Là, je m'en moque, m'imaginant avec amusement les 12654 moustiques, bruyants et affamés, me tourner autour, les yeux exorbités d'envie, comme on regarde la vitrine d’une boucherie, je tente de somnoler au creux de ma moustiquaire géante.Le lendemain sera plus court à rédiger. Départ pour une plongée dans la passe du Styx avec Marino (le mono kanak rigolo), Valérie (la parisienne agaçante qui nous prend pour des demeurés et m'explique très intelligemment qu'elle ne peut pas blairer les Bretons), Roberto (mio palmo) et Bernard, qui s'entend bien avec Valérie (ça donne une idée des discussions).
Sous l'eau, le récif corallien est somptueux et coloré. Nous croisons de près une tortue, des barracudas, un hippocampe tigré, des requins gris, dormeurs et pointes blanches et, d’un peu moins près, un thon aux dents de chien et un napoléon (pas corse). Pas de raie manta, ni de ray ban.L'avion décollant à 3.30 pm, le stop pouvant être long, je pars rapidement et arrive, finalement, assez vite à l'aéroport. On monte dans l'avion (un exemplaire de Air Tahiti-Maururu) et, de nouveau, problème technique. Je m'endors dans l'aéroport par terre en attendant le technicien (qui est envoyé de Nouméa...), puis fais un foin pour récupérer mon sac dans la soute, sentant le truc venir...
Malgré le courroux provoqué par ce retard et la croix à faire sur les activités envisagées à Nouméa, le temps passe agréablement, j'ai mon nouveau pote de l'aéroport, Wakoïo, 8 ans. Je profite de cette occasion particulière pour lui proposer de mater, avec son regard de gosse en voisin, le Roi Lion que, depuis la mise en scène de Disney, je voulais revoir.On ne décolle pas avant 8.20... et tout le monde a visiblement l'habitude...
Conclusion, prévoir de la marge entre tes vols, si tu viens en vacances en Nouvelle Calédonie et avis mitigé sur Ouvéa.
Pierre en vrac, pour un problème de scoliose passe me chercher, resto, préparation de sacs, décollage pour les kangourous dans 4h.
Destination prioritaire, l’Australie, ses crocodiles, son bush, ses requins, l’Ayers Rock et ses koalas, se profile. Je n'ai que l'adresse de Marion que je ne connais pas, ça se présente bien...


jeudi 26 février 2009

24/02 – Réponse 14 Ter. Incroyable fionne étoile... encore !

24/02 – Réponse 14 Ter. Incroyable fionne étoile... encore !
A mon arrivée sur la moultes fois conseillée Île des Pins, je compulse mon petit programme. Il est 8.30, j'ai 11h pour aller en stop d'un bout à l'autre de ce petit caillou végété et reprendre l'avion à 8 pm.
Premier transporteur : un taxi... gratuit, vu que je fais du pouce. Il me dépose à la Indianajonesque Grotte de la Reine Hortense, découverte dans le guide pendant le trajet. Végétation dense et variée, cette grotte surdotée en stalactites et chauve-souris fleure bon l'aventure et me rappelle la jungle de Palenque.En plus, c'est désert : personne. Miraculeusement, j'ai embarqué dans mon sac à tout, ma faciale (une petite lampe frontale type spéléo). Ça tombe bien, la caverne est profonde et non éclairée, le sol est boueux et glissant et les bruits naturels inquiétants (oiseaux, puis goutte-à-goutte des stalactites musicos). Tout ceci est de l'analyse géologique, bien entendu...A l'intérieur, je sais que si je glisse en escaladant les roches et me retrouve immobilisé, il se passera quelques semaines avant que l'on ne trouve mon cadavre en décomposition. Blog à jour bien entendu, j'ai tout sur moi et remplirai ma mission jusqu'au dernier souffle...
Heureusement Yaaman est là pour prendre les photos ; lui ne s'inquiète pas de la roche en forme de tête de crocodile...Après plusieurs clichés, je m'en retourne prudemment jusqu'à l'entrée. Évidemment, Pierre Richard profite des derniers mètres pour réintégrer mon corps et je finis humilié les 4 fers en l'air, le petit cul harmonieusement moulé dans un pantacourt blanc, recouvert d'une boue qu'on croirait autre chose... Même pas mal.Re-stop, discussion avec les membres d'une autre tribu, puis arrivée à la Baie d'Oro, chez Régis. Épique trajet vers la piscine naturelle, smurfant pour éviter que les moustiques ne se posent, faisant fuir les ridicules crabes à pince rouge et remontant le cours d'eau par son milieu.Coup de bol, j'arrive avant la cargaison de Japonais et les bofs français. Belles couleurs turquoises à l'ouest, je commenterai dans le futur : au sud, c'était poissons partout et des gros (bien nourris par mes successeurs) ; au nord, c'était les coraux (ho ho)...Soleil au Zénith, je ne traîne pas devant la nuée humaine. Certains asiatiques apprécient assez l'endroit pour se tripoter dans l'eau, sans doute pour donner une nourriture plus conséquente aux poissons. En tout cas, le monsieur il nage bien plus droit maintenant avec une dérive apparente dans son maillot étriqué et, petit rappel, nous avons TOUS des masques...
Me laissant tenter par le luxe, je file à l'hôtel Méridien proche, sous une pluie soudaine et diluvienne. Ils pourraient éteindre leur système d'arrosage, ces abrutis... qui ne me laissent pas m'installer.La pluie, abondant sur l'asphalte bouillant, provoque des vapeurs odorantes qui, associées aux relents parfumés des plantes voisines, me... dépriment. La mémoire des sens me joue souvent ce sale tour. Autant l'odeur d'une poissonnerie me renvoie dans mon enfance sur un Tylojamar (nom du bateau de Grand-père) empli de frétillants maquereaux et me fout la patate, autant cette combinaison olfactive et tropicale me jette direct à la Réunion, en plein cyclone Gamède, où seules ma mère et Isa savent à quel point Junglelove.fr s'est écrit dans la plus totale dépression qui n'avait rien à jalouser à la météo. Passons, mais ce réflexe corporel est pénible.
Retour chez Régis. Poisson frit pendant que mes voisins dégustent un bougna (plat typique cuit sur des pierres chaudes enterrées), commandé 2h plus tôt.Chargeant la batterie, j'en profite du repas pour écrire l'hier dans ce décor atypique et moustiqué. Puis, sans voiture pour le stop, je marche jusqu'aux vestiges (quasi inexistants) du bagne où fut notamment emprisonnée la révolutionnaire Louise Michel. Deux Coréens me déposent ensuite à la Baie de Kanumera, connue pour son Rocher.Regrettant un peu de ne pas avoir de fusil-harpon, je nage au milieu de plusieurs poissons (un petit rigolo voguera avec moi pendant 20 mn). Finalement, les pêcheurs locaux n'ont aucun mérite : ici, le poisson est tellement ton ami que si tu tires une flèche au hasard, tu as une brochette déjà prête.
Au sortir de l'eau, je déguste visuellement le corps agréablement musclé d'une de mes deux bruyantes voisines. Tiens, il me semble qu'elles parlent de la Bretagne. Elles pourraient m'accoster, merde !
Après avoir créé son profil sur Facebook, l'idée me percute d'utiliser Yaaman. Trop tard, elles sont parties. Des vieux décrépis maillotent à leur place. Déçu, je mouve... La plage en face n'est pas mal non plus. Quasi déserte. Je crâme et ne me le sens pas de rester.Enchaînement, je passe discrètement prendre une douche dans le grand hôtel voisin, recroise mes deux poulettes mais ne le sens pas non plus. La prudence et l'instinct me conseillent la direction de l'aéroport, bien qu'il me reste 3h30 avant le décollage...
Une pluie drue se remet à tomber. De fait, une voiture s'arrête. Le nouveau boulanger de l'île ne devait parcourir que 500m, mais vu ce qu'il tombe, il décide de me déposer 4km plus loin, direct à l'aéroport. On lie connaissance, il coupe le moteur et resterait bien discuter (j'allais l'inviter à boire un verre) mais le car derrière réclame sa place.
Bon, je fais quoi avec mes 3h d'avance, moi ? Après hésitation, je me décide à demander s''il n'y pas un vol plus tôt. « Vous êtes déjà réservé, Monsieur ! »... « Pardon ? » incrédule-je. En fait, ils ont annulé le vol de 20h pour regrouper tout le monde en un seul vol. Pierre avait reçu un appel mais ne risquait pas de me trouver. J'ai à peine le temps de lui phoner mon arrivée proche que nous embarquons. Il n'en revient pas du bol que j'ai...
Réponse 14 habituelle, m'inquiète-je tout de même un petit peu. Cela se cumule beaucoup là et malgré moi... Je crains la facture.Soirée dans la foulée au Nakamal où, pour fêter ça, je prends 3 double-doses de Kava devant Eva, une nouvelle, Jérôme, un nouveau, Franck et Juanita, sa femme. Arrive la fort jolie et sympathique Claire (une autre CS contactée quelques jours plus tôt). Repas au resto agréable, compil de blagues, dodo. Demain, Ouvéa...

23/02 – Nouma–nouméa–nouma-noumé-nouméa...

23/02 – Nouma–nouméa–nouma-noumé-nouméa...
Malgré une arrivée fort matinale à l'aéroport, j'effectue un faux départ pour l'Ile des Pins. Réservation pour demain et Ouvéa après-demain. Suite à des problèmes techniques, Air Calédonia va me rappeler pour confirmer. Afin d'être joignable, retour chez Pierre (qui bosse sans amasser grand chose) en bus typique. En attendant l'appel aérien, je continue de publier des vidéos, notamment de Tapati Rapa Nui, dont nous sommes tous friands... N'est-ce pas Soso ?
11.30, J'ai pas chômé (appelant l'une des Claires CS et Ouvéa pour la plongée). Confirmation des vols, reste à aller en ville, acheter les billets dispendieux. Ça tombe bien, je n'ai pas encore vu grand chose de la Nouvelle Calédonie. Tout vient à point à qui... possède un vélo. Même nain. Direction la Cathédrale et Place des cocotiers.Dégoulinant de sueur, je rentre dans l'agence et ressors ruiné : 270 euros, les 2 trajets aller/retour, je comprends mieux le terme « vol ». Mais, c'est ça ou je ne fais rien...
Sympa comme ville, Nouméa, j'apprécie de m'y promener. Rien à voir avec Tahiti. Le contraste est saisissant entre le doux plaisir de se balader et l'expression très « dure » des Caldoches aux traits anguleux, au sourire carnassier, aux cheveux genre Desireless transgénique après explosion nucléaire et aux yeux noirs très enfoncés dans leurs orbites. Parfois, ils me font peur et j'en suis navré. Pensant à la suite du voyage, je m'achète le « petit fûté » australien. Le Lonely Planet, trop épais, pourrait caler un lit...
Petite pause dégustation-repas dans une boulangerie. Tiens, pas de Greg le Corse aux alentours. Le panini brûlant me jeanne d'arquise le palais. La phase digestive à pédales n'est pas évidente. Me baignerais bien, moa. Le hasard-destinée-tout-ça fait bien les choses, Claire, l'infirmière CS se prélasse Baie des Citrons (aucun lien avec les requins) avec 2 potes. Petite discussion sans plus avec ce groupe de métropolitains en stand-by.Retour en flaque chez Pierre : les montées en vélo nain s'avèrent d'autant plus conséquentes, je sue comme Peggy...
Inquiet de voir son appart ouvert et sans lumière, Pierre rentre deux minutes après moi. Anticipant le faux-départ, il a acheté deux délicieuses bavettes pour nourrir les troupes. Décidément, ce garçon sait recevoir. Mon messenger de Chétif Pc ne marchant plus, nous passons le reste de la soirée à chercher des solutions sur le net. Demain la vraie visite de la Calédonie va enfin commencer. Et tôt en plus... L'île a-t-elle des pins Lariccio ?

mardi 24 février 2009

Retour à la civilisation internautique...

21-22/02 : Retour à la civilisation internautique...
Arrivée à l'aéroport pas-de-Nouméa à 10h. En effet, la capitale de l'île se trouve à 40 km de l'aéroport. Le transfert est de 30 euros... Bienvenue !
Après un cinglant échec auprès d'un quidam, babacool en apparence, pour un covoiturage (oups, c'est vrai, je suis en France), je trouve un point d'accès internet et une prise de courant. J'ai du temps devant moi et du retard sur le blog avec des photos monstrueuses (notamment sous-marines) à publier sur Tahiti.
Ne sentant pas de partir dans l'immédiat, je m'installe donc pendant 3h, suivant mon intuition habituelle.
Bilan, au retour dans le hall : plus un chat, ni un humain.
Un taxi me propose un prix d'ami : 6000 CFP (50 euros). « Heu, non ! ». J'appelle le très détendu Pierre qui me conseille un bus pas loin. Et me voilà parti avec mes 27 kg de bagages à arpenter une zone déserte par 35°, sous les bruyants coups de tonnerre d'un orage menaçant. Si ce bus fantôme existe, il arrive à la rame...
Je tente le stop. Bingo. Un technicien de l'armée d'une cinquantaine d'années m'embarque « jusqu'au péage » que je sais pas où c'est. « Tu verras, ça va t'approcher ». Bon.
En fait, ce bourlingueur du monde (il en a fait 4 fois le tour avec son métier), m'avance jusqu'à 7 km de Nouméa, me raconte l'histoire de l'île, l'exploitation minière du Nickel (aussi intensive que celle du cuivre au Chili), me montre les immenses propriétés terriennes, les bassins à crevettes, m'explique qu'il faudrait équiper les enseignants de teasers (« Ha oui, quand même... »), ...
A quelques encablures de Nouméa, je refais du pouce devant une supérette.
Après une attente infructueuse, un septuagénaire m'embarque mais, auparavant, tient à m'acheter une bouteille de Coca frais. Ok. Il retourne en France dans 3 mois, pays natal qu'il n'a pas vu depuis 36 ans, parce qu'il a eu 8 enfants avec sa femme qui l'a plaqué et qu'en ce moment, il s'occupe de son fils souffrant d'une hépatite. Il me dépose donc à l'hôpital, Mo !
Le stop, c'est « 36 15 ma vie »...
Après avoir eu Pierre et David au téléphone, mon gentil chauffeur demande mon nom au cas où il viendrait en Corse. « Stéphane Barbé », réponds-je à la Gérard Jugnot dans les Bronzés 2... Meuh non, je déconne. Ou pas.
Tiens, au fait, l'hôpital... La seule personne connue à avoir travailler en Nouvelle Calédonie est mon ex, infirmière, Estelle, autant elle bossait là. En regardant le décor autour, une sensation globale très positive m'envahit. Sans trop savoir pourquoi, la Nouvelle Calédonie présente bien.Habitant près de la crêperie bretonne (ça s'invente pas) et dans la catégorie des CS crèmes, Pierre atteint des sommets.
Physiquement, il ressemble à Tom Hanks sur la photo mais affiche avec évidence les expressions et le désabusement de Bill Murray dans « Lost in Translation ». Trop drôle. Autant que son frigo, caricature de célibataire, où il y a beaucoup de liquide à manger... Oralement, il me fait penser à une compil entre Antoine le Corse et le Pierre de Kerkiki. Cultivé, raisonné, vif d'esprit, s'étant construit tout seul, mais avec un côté ours-vieux garçon affirmé. En tout cas, très sympa et accueillant.
Sacs déposés, il m'amène sur un site dominant de Nouméa au panorama sympathique, tout en lançant des infos sur les mœurs locales. Certains points sont communs à la Polynésie : un gouvernement autonome local, géré par des escrocs, une force indépendantiste (engendrant parfois du racisme) qui a obtenu quelques victoires mais n'arrive pas à fonctionner sans la France, des fonctionnaires métros qui passent sans chercher à s'intéresser, des syndicats puissants capables de bloquer l'île pendant 3 mois, une communauté multi-ethnique,...
Des divergences par rapport à la Polynésie également : l'aspect géologique des deux territoires est totalement distincts, le Français est la seule langue commune aux tribus (28 langues différentes), les Mélanésiens sont plutôt trapus et secs, probables descendants d'Aborigènes venus d'Australie, alors que les volumineux Tahitiens seraient issus d'Asie.
Reste qu'ils ont des pieds et des mains gigantesques. Un type qui travaille avec Pierre chausse du 56 pour 1m75... Cela dit, du fait d'un fossé culturel important, ce "collègue" peut devenir raciste quand il est soûl. Au fil de la route, je repense à la cocasse réflexion de Thomas : « les femmes là-bas, tu n'y comptes pas. Déjà, il faut les épiler et elles te rappellent très vite que l'homme descend du singe... ». Pas tout le temps, pense-je, certains spécimens croisés me feraient plutôt grimper aux arbres, parmi les métisses rencontrées, plusieurs sont TRÈS jolies.« Maintenant, tu me suis, tu bois cul sec et tu ne poses pas de question », m'intime Pierre en entrant dans un Nakamal (le 21). Nous rejoignons Franck, un de ses potes gigantesques, ancien nageur qui s'entretient, genre, c'est ton ami, tu n'as pas le choix, et ils me font boire un cava, décoction locale à base de racines, zénifiante voire plus (ça saoule un peu) mais au goût infâme et laissant une sensation pâteuse dans l'œsophage (style très vieux fromage corse chevauché par des vers)...Enchaînement sur une soirée à la Bodega, où Claire une couchsurfeuse pourrait nous rejoindre. Thomas m'a beaucoup parlé de ce bar sur pilotis, installé au creux d'une baie turquoise. Certes, il y a plus moche, mais question ambiance, je retrouve l'Europe et son fonctionnement : une ignoble musique techno fait gesticuler maladroitement des comiques sorti(e)s pour rencontrer des gens et qui s'évertuent à les ignorer avec snobisme. Ha, la civilisation... !Autre détail fourni par Thomas et confirmé, les Wallissiens sont des mètres cube. Tous les videurs sont énormes. Damned, une black d'1m85 rentre dans le bar. Si on sort du canyon de son décolleté abyssal, on remarque ses épaules musclées. Un Rae-Rae ! « Il se fait appeler Nathalie », corrobore Pierre. « Tiens, j'en connais quelques unes », réponds-je avec provocation... Salut les filles !
Pas dormi la nuit à Papeete, somnolé 20 mn dans l'avion, 36h sans sommeil, c'est lourd... Le décalage et la fatigue me rattrapent. La sanction : je ruine la réputation des Bretons en m'endormant devant la troisième bière... Dodo immédiat malgré la chaleur.
Éveil à 6h, c'est-à-dire 20h en France. Bonne heure pour passer mes troisièmes et quatrièmes coups de fil depuis mon départ. Plaisir rare d'entendre des voix familières.
Bon annif au Tof de vive voix, idem pour Jemeleu, exporté pour l'occasion avec toute la famille à Gisors. Leurs factures téléphoniques se souviendront de nos conversations...
Pierre se réveille et part à un barbecue jusqu'à 3 pm. De mon côté, je reste at home, avec une joie non dissimulée, profiter du câble optique qui relie la Nouvelle Calédonie à l'Australie : une vraie connexion Adsl, quel bonheur !! Sans que je m'en aperçoive réellement, les heures défilent. En fait, j'arrive enfin à diffuser sur le blog et préserver sur un site, l'ensemble des photos depuis San Francisco et enrichir youtube de quelques vidéos depuis Rapa Nui, sans compter la planification du voyage pour l'Australie, les demandes de CS, la diffusion d'images sur Facebook,... Tout ce que j'avais projeté de mettre à jour tranquille à Tahiti sans en avoir la possibilité technique.A 2.30 pm arrivent Sophie et David, des CS hébergés par Pierre qui viennent s'installer en NC. Le gars Pierrot leur a proposé de passer mais il stagne à la bière dans une piscine. De fait, nous discuterons longtemps.
Assez speed, Sophie attend les couverts promis par mon hôte. Elle revient d'Australie, me suggère un parcours et donne le mail d'une amie du village pour un hébergement potentiel, avant de m'inquiéter sur le Palud en Thaïlande (qu'elle a également visitée). Pour sa part, David est d'origine hispano-brésilienne et habitait Toulouse - son père s'est installé en France fuyant Franco, a rencontré sa mère au Brésil, l'a ramené, lui a fait 8 gosses et s'est barré. Après quelques recherches, cet apatride de naissance vient de découvrir qu'il descend d'une fière tribu brésilienne cannibale. Il est donc fasciné par ce pays car, en tant que métis, déconsidéré en France (alors qu'il est vraiment sympa), il se cherchait une identité.
La fameuse blague : « En France, les seuls brésiliens sont footballeurs ou putes...
- Ma femme est Brésilienne.
- Ha ? Et elle joue dans quelle équipe ? »...
A leur départ, sans nouvelles de Pierre, je rejoins l'autre David chez qui je n'irai probablement pas dormir. Très accueillant, il vit avec Stéphanie, enceinte et d'origine Indonésienne, et son fils Brandon. Après une connexion Msn cocasse avec Stéphane Barbé, notre ami commun et sa petite famille, David m'invite à manger et me confirme plusieurs infos concernant la région et ses habitants. Il m'aide également à préparer mon futur proche en Australie.
Au retour, sueur et chaleur m'empêchent de dormir, je continue mon travail sur Internet, retrouve avec bonheur des images de Tapati et envisage, « enfin » dira Maryse S. (aux judicieux conseils) de bouger demain en Nouvelle Calédonie. Projet : départ une journée sur l'ïle des pins, puis 2 jours sur Ouvéa (le petit paradis local). On verra, j'ai peu de temps...Pour répondre à la mystérieuse Chuintante (tu serais pas CPE ?), j'ignore totalement la situation en France depuis mon départ.

dimanche 22 février 2009

Bilan Tahitien... Après la soirée cassoulet, Papeete ou discrètement !

19-20/02 : Bilan Tahitien... Après la soirée cassoulet, Papeete ou discrètement !
Ma dernière journée dans la capitale sera consacrée à la préparation du départ, à des recherches urgentes sur couchsurfing, vu qu'internet fonctionne et à une ultime balade après Resto Sushi (le temps d'un gros coup de vent) avec Anne et Lucie.
Pour être tout à fait franc, j'aurais aimé ajouter à cette liste que j'avais réessayé le surf mais, si les deux cousines ont persévéré dans ce sport où il faut plancher, après avoir avalé la moitié de la mer, pris deux fois les ailerons dans les côtes et ramer 3h pour franchir les 10 m de vagues, j'ai courageusement opté pour la renonciation.Plus tard, petit passage à la Pointe de Vénus où Lucie montre qu'elle peut escalader les étoiles urbaines avec un certain talent alors qu'au loin passent des va'a (pirogues tahitiennes).Malgré nos recherches, nous ne trouverons pas l'accès au Motu Martin.
Ensuite, arrêt métrosexuel à l'Intercontinental. Ben oui, j'ai essayé le surf avec mon unique débardeur, il a lui aussi avalé de la vague, alors pour rentrer boire un verre dans un hôte de luxe, Anne me prête son T-shirt moulant... Effet gay-pride garanti. MHP ravale ta langue...Bondé et avantagé par son cadre, l'hôtel me surprend surtout par l'esthétisme avantageux de sa population féminine : enfin des jolies filles qui se mettent en valeur.
Au fil d'une conversation, Lucie nous conte comment elle a failli avoir des soucis en Martinique avec un grand black qui l'a draguée cash : « tu as déjà fait l'amour avec un noir ? ». Cela me donne l'idée d'une innovation d'approche, si tu veux essayer une nouvelle technique de drague ridicule et que tu es blanc, tu poses la même question...
Mes regrettés amis tahitiens pourraient faire leur bilan de la vanne la plus nulle, mais d'une certaine manière, cette île le cherche. Après une soirée cassoulet, visiter le Musée de la Perle à Papeete (prononcez Papété), il y a comme un paradoxe...Retour à Punauia, Olivia et Lucie font des copies de Jungle et la Trash. Curieusement Kristell leur avait suggéré de ne pas me demander les vidéos des pièces. « ?? » m'interpelle-je. Elle m'explique que voir la Trash sur scène lui avait trop plu et que la vidéo la déçoit. Ben, les colocs ne l'ont pas interprété comme ça... Pô grave. Enchaînement préparation sac, apéro et ... tartiflette (un plat typique), puis, ENFIN, virée en ville dans un bar qui s'appelle Ute-Ute, je crois, avec un demi rae-rae derrière le bar et plein de superbes pépètes devant... Encore de la raie !Quelques shooters et rocks, mais pas très tard, je déserte dans 5h, Kristell est de garde, Olivia et Thomas bossent demain, Anne doit remotiver sa soeur qui voudrait un programme fini sur ces vacances tahitiennes. Amusant... Dans un état un peu vaseux et partagé, Kristell m'amène à l'aéroport. Petit déj ensemble puis collier de coquillages et décollage... Snif.
Mon siège et l'avion sont inintéressants, j'en oublie une de mes règles de voyage, essayer de sympathiser avec mes voisins. Remarque, cet abruti ne me parle pas non plus... Normalement, je suis hébergé par Pierre, CS de dernière minute et David (qui a fini par me répondre) m'accueille dès dimanche. Certes, mais j'ai la tête ailleurs...Petit bilan polynésien.
Destination de vacances prévue avec ou sans tour du monde, Tahiti se présentait comme un ascenseur au 74 ème étage du World Trade Center en 2001 : indispensable. Kristell en planque, je savais pouvoir y trouver un réseau attractif, amical et animé, baignant a priori dans d'avenants lagons de carte postale. Une sorte de corvée chez les Thénardier.
En négatif incontestable, les prix, l'artificialité commerciale, les Français polynésiens, la connexion internet pourrie, les invisibles vahinés, les trop visibles mastodontes, le peu de sorties nocturnes possibles, une sclérose financière limitant mes déplacements au moins loin,...
En positif éclaboussant, le climat, les lagons, les requins, Moorea, les Français polynésiens (y en avait des biens aussi) et, surtout, la troupe de la colloc...Depuis le début du périple, la tristesse de partir me serre réellement les tripes pour la deuxième fois (first time à Valparaiso). Après avoir rencontré des nouveaux amis sur une durée permettant d'apprécier les attachantes personnalités des uns et les autres, en vacances et au soleil, faut avouer que je serais bien resté. Bouh... Pour de bon.
Gorge nouée, mains moites et pieds poites, je suis un peu abonné à Kleenex dans l'avion. Mouais, ma pov' Lucette,... ,tout ça. Ulysse serait bien resté camper dans les sirènes. Mais Pénélope solète n'aurait pas apprécié une version antique du couchsurfing avec hébergement dans l'habitante... Passons.Amis de Punauiaa , si vous lisez cela un jour, vous qui êtes restés, maururu ! Merci encore à Kristell, Anne, Olivia, Thomas, Lydie et la jeune impertinente Lucie, que je regrette ne pas avoir vu plus longtemps. La colloc fonctionnant parfois en binômes, cette intelligente bambine aux allures d'Adjani s'est révélée très attachante par son sourire, son TDM et son optimisme. JM, pas la peine de faire péter le champagne, elle était maqué (pour peu que je l'eus intéressée). Autant, on se recroisera en Australie.
Je n'aurais pas revu Elyse non plus, ça m'apprendra à l'appeler Evelyne... Bref, les derniers jours, entre occupations estivales, plages, visites, apéros, décalage horaire important et Internet pénible, j'ai davantage profité des humains copains et ai, finalement, passé peu de temps avec vous, les amis lointains. Bien entendu, je vous sais tolérants sur le sujet, je ne voyage pas pour faire des blogs mais des blagues, et tout le monde le sait...
La Nouvelle Calédonie approche... Pourquoi « Nouvelle », au fait ? Nouvelle Angleterre, Nouvelle Zélande, Nouvelle Californie, Nouvel Terzi, où donc ont été escamotées les anciennes ?
Dès que c'est possible, je me (vous) renseigne. En attendant petite surprise à bord, lors des 6H30 de voyage, je perds un jour de ma life ; j'ai décollé à 7.10 am de Papeete le 20/02 et arrive à 10.30 am, le 21/02 à Nouméa. Damned, ça commence mal, je n'aurais jamais de 20 février 2009 dans ma vie...Je retrouve néanmoins mon meilleur ami, le fidèle blog, et vais à nouveau pouvoir vous distraire de mes péripéties...
Vidéos et Photos + plein...
Petite pensée pour Jemeleu (commentateur plombé, belge et irrésistible) dont c'était l'anniversaire !