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jeudi 26 février 2009

24/02 – Réponse 14 Ter. Incroyable fionne étoile... encore !

24/02 – Réponse 14 Ter. Incroyable fionne étoile... encore !
A mon arrivée sur la moultes fois conseillée Île des Pins, je compulse mon petit programme. Il est 8.30, j'ai 11h pour aller en stop d'un bout à l'autre de ce petit caillou végété et reprendre l'avion à 8 pm.
Premier transporteur : un taxi... gratuit, vu que je fais du pouce. Il me dépose à la Indianajonesque Grotte de la Reine Hortense, découverte dans le guide pendant le trajet. Végétation dense et variée, cette grotte surdotée en stalactites et chauve-souris fleure bon l'aventure et me rappelle la jungle de Palenque.En plus, c'est désert : personne. Miraculeusement, j'ai embarqué dans mon sac à tout, ma faciale (une petite lampe frontale type spéléo). Ça tombe bien, la caverne est profonde et non éclairée, le sol est boueux et glissant et les bruits naturels inquiétants (oiseaux, puis goutte-à-goutte des stalactites musicos). Tout ceci est de l'analyse géologique, bien entendu...A l'intérieur, je sais que si je glisse en escaladant les roches et me retrouve immobilisé, il se passera quelques semaines avant que l'on ne trouve mon cadavre en décomposition. Blog à jour bien entendu, j'ai tout sur moi et remplirai ma mission jusqu'au dernier souffle...
Heureusement Yaaman est là pour prendre les photos ; lui ne s'inquiète pas de la roche en forme de tête de crocodile...Après plusieurs clichés, je m'en retourne prudemment jusqu'à l'entrée. Évidemment, Pierre Richard profite des derniers mètres pour réintégrer mon corps et je finis humilié les 4 fers en l'air, le petit cul harmonieusement moulé dans un pantacourt blanc, recouvert d'une boue qu'on croirait autre chose... Même pas mal.Re-stop, discussion avec les membres d'une autre tribu, puis arrivée à la Baie d'Oro, chez Régis. Épique trajet vers la piscine naturelle, smurfant pour éviter que les moustiques ne se posent, faisant fuir les ridicules crabes à pince rouge et remontant le cours d'eau par son milieu.Coup de bol, j'arrive avant la cargaison de Japonais et les bofs français. Belles couleurs turquoises à l'ouest, je commenterai dans le futur : au sud, c'était poissons partout et des gros (bien nourris par mes successeurs) ; au nord, c'était les coraux (ho ho)...Soleil au Zénith, je ne traîne pas devant la nuée humaine. Certains asiatiques apprécient assez l'endroit pour se tripoter dans l'eau, sans doute pour donner une nourriture plus conséquente aux poissons. En tout cas, le monsieur il nage bien plus droit maintenant avec une dérive apparente dans son maillot étriqué et, petit rappel, nous avons TOUS des masques...
Me laissant tenter par le luxe, je file à l'hôtel Méridien proche, sous une pluie soudaine et diluvienne. Ils pourraient éteindre leur système d'arrosage, ces abrutis... qui ne me laissent pas m'installer.La pluie, abondant sur l'asphalte bouillant, provoque des vapeurs odorantes qui, associées aux relents parfumés des plantes voisines, me... dépriment. La mémoire des sens me joue souvent ce sale tour. Autant l'odeur d'une poissonnerie me renvoie dans mon enfance sur un Tylojamar (nom du bateau de Grand-père) empli de frétillants maquereaux et me fout la patate, autant cette combinaison olfactive et tropicale me jette direct à la Réunion, en plein cyclone Gamède, où seules ma mère et Isa savent à quel point Junglelove.fr s'est écrit dans la plus totale dépression qui n'avait rien à jalouser à la météo. Passons, mais ce réflexe corporel est pénible.
Retour chez Régis. Poisson frit pendant que mes voisins dégustent un bougna (plat typique cuit sur des pierres chaudes enterrées), commandé 2h plus tôt.Chargeant la batterie, j'en profite du repas pour écrire l'hier dans ce décor atypique et moustiqué. Puis, sans voiture pour le stop, je marche jusqu'aux vestiges (quasi inexistants) du bagne où fut notamment emprisonnée la révolutionnaire Louise Michel. Deux Coréens me déposent ensuite à la Baie de Kanumera, connue pour son Rocher.Regrettant un peu de ne pas avoir de fusil-harpon, je nage au milieu de plusieurs poissons (un petit rigolo voguera avec moi pendant 20 mn). Finalement, les pêcheurs locaux n'ont aucun mérite : ici, le poisson est tellement ton ami que si tu tires une flèche au hasard, tu as une brochette déjà prête.
Au sortir de l'eau, je déguste visuellement le corps agréablement musclé d'une de mes deux bruyantes voisines. Tiens, il me semble qu'elles parlent de la Bretagne. Elles pourraient m'accoster, merde !
Après avoir créé son profil sur Facebook, l'idée me percute d'utiliser Yaaman. Trop tard, elles sont parties. Des vieux décrépis maillotent à leur place. Déçu, je mouve... La plage en face n'est pas mal non plus. Quasi déserte. Je crâme et ne me le sens pas de rester.Enchaînement, je passe discrètement prendre une douche dans le grand hôtel voisin, recroise mes deux poulettes mais ne le sens pas non plus. La prudence et l'instinct me conseillent la direction de l'aéroport, bien qu'il me reste 3h30 avant le décollage...
Une pluie drue se remet à tomber. De fait, une voiture s'arrête. Le nouveau boulanger de l'île ne devait parcourir que 500m, mais vu ce qu'il tombe, il décide de me déposer 4km plus loin, direct à l'aéroport. On lie connaissance, il coupe le moteur et resterait bien discuter (j'allais l'inviter à boire un verre) mais le car derrière réclame sa place.
Bon, je fais quoi avec mes 3h d'avance, moi ? Après hésitation, je me décide à demander s''il n'y pas un vol plus tôt. « Vous êtes déjà réservé, Monsieur ! »... « Pardon ? » incrédule-je. En fait, ils ont annulé le vol de 20h pour regrouper tout le monde en un seul vol. Pierre avait reçu un appel mais ne risquait pas de me trouver. J'ai à peine le temps de lui phoner mon arrivée proche que nous embarquons. Il n'en revient pas du bol que j'ai...
Réponse 14 habituelle, m'inquiète-je tout de même un petit peu. Cela se cumule beaucoup là et malgré moi... Je crains la facture.Soirée dans la foulée au Nakamal où, pour fêter ça, je prends 3 double-doses de Kava devant Eva, une nouvelle, Jérôme, un nouveau, Franck et Juanita, sa femme. Arrive la fort jolie et sympathique Claire (une autre CS contactée quelques jours plus tôt). Repas au resto agréable, compil de blagues, dodo. Demain, Ouvéa...

4 commentaires:

Soso a dit…

Ne te pose pas de questions,Indiana Jones aussi a toujours eu sa grosse part de bol lors de ses diverses aventures!!!D'après les photos, la nouvelle calédonie a plutôt l'air très sympa...plage de sable fin,cocotiers et eau d'une transparence, ça laisse rêveur! Profite bien et bon vent vers l'australie junior rapa nui. Gros gros bisous+++

Anonyme a dit…

Hello Titi,
Vu ton bol continuel,(le dernier était vraiment fort.. )je pense que tu peux continuer à puiser dans ta réserve de chance tu dois avoir crédit illimité (c'est mieux qu'à Végas ;-)).
BIZZ

jeumeuleu a dit…

De la chance tu as? Certes, mais pas étonnant cela est vu que dans la grotte tu as mis les pieds (grotte d'une reine qui plus est!!)...
Enfin je ne sais pas si c'est une chance d'avoir pris l'avion à temps: peut être qu'en accostant les 2 belles donzelles tu aurais fini par découvrir un stalagmite dans ton slip!!
Je sais que tu as maigri mais attendre que les filles t'accostent...c'est surement pas en corse que tu as appri cette technique de drague!!
Enfin bon, tu as raison de ne pas te forcer! Comme on a dit à Rico avant qu'il prenne la bosse au ski (luxation de l'épaule): "Si tu le sens pas n'y va pas!!!"

kalamity2a a dit…

S à T Ô M I d'I J
Quel instinct! Chapeau!
Quant à la gamelle..."Tintasss"...
Toujours des photos superbes!!
Toujours des gens super sympas!
T'as vraiment du bol!
J'attends avec impatience tes péripéties australiennes.
Tanti Basgi di Corsica