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mardi 17 février 2009

14/02 – Les chandelles se seraient noyées dans le lagon...

14/02 – Les chandelles se seraient noyées dans le lagon...
Dernier plouf lagonesque, le peu de bagages est plié, mon séjour à Bora aussi. Caaalice, il me faut chercher moi-même la monnaie pour payer le taxi, embarquant de justesse sur la navette-catamaran pour l'arrêt-au-port. J'achève la batterie de l'appareil photo à capturer des instants turquoises. Toujours saisissant.Petite pensée pour ma Moman. Pendant des années, elle nous a bassiné pour aller vivre ailleurs, au soleil. « Meuh non, Brest, c'est très bien ! » rétorquions-nous massivement et sans compassion aucune... « Brest, c'est très bien... », pfff. Je ne renierai pas la ville qui m'a vu naître et qui héberge encore famille et amis, mais le monde gagne à se révéler dans sa pluralité sous mes pas. Je n'en suis pas coutumier, cependant, chère Moman, je te donne entièrement (et rétroactivement) raison en contemplant, une dernière fois, ce lagon à 35°.
Décollage, autres vues somptueuses qu'un chétif et plat cadre photographique ne peut réellement mettre en valeur.Dans l'avion, mes voisins ont des bras larges comme les cuisses d'un T-rex adipeux. Me reviennent alors les belles histoires militaires de tonton Jean-Jacques (Monsieur Zouzou). Si je ne me trompe pas, notre ex-vice champion de France junior de Karaté (tout de même) nous expliqua un jour, alors qu'il servait joyeusement sa patrie (et je l'en félicite) avoir eu quelques soucis pour se faire respecter à Chateaulin (où je voulais l'abonner à Gay-pied) en tant que sergent instructeur. Freluquets étudiants, nous comprenions mal pourquoi il disait avoir dû laisser ses galons de côté pour convaincre à coups de lattes « les Tahitiens » (que j'imaginais très cools en paréos à fleurs) de lui obéir.A notre grande surprise, ce bon Jean-Jacques, capable de tuer un crocodile australien de 4m avec ses dents, avouait avoir repris le Karaté pour affronter ces danseurs à ukulele, parce que, eux, « ils plaisantent pas... ». Honnêtement, je ne comprenais pas. Maintenant, j'imagine très bien mon bon ami (tueur fou à ses heures) affronter ses montagnes de chair, le soir en lousdé, dans des échanges cordiaux de grosses baffes amicales, enrichissant les dentistes, avec ces psychopathes monstrueux (pour la Saint Valentin qui plus est).A l'aéroport de Papeete, pas d'ami. Poste fermée comme d'hab'.
J'erre, préhistorique, en quête de téléphone moderne. Finalement, Kristell arrive et m'embarque avec Lydie (en proche partance pour Mangareva) et Thomas afin d'effectuer un tour de Tahiti. Déçu pour elles je suis, ni Olivia, ni Anne n'ont leur permis moto obtenu.
Quittant la résidence à grande baignoire au lieu-dit servitude Pothier de Punaauia, nous partons vers le Nord. « Si un jour tu t'égares dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, tu verras pousser de la mousse sur ta jambe, elle t'indiquera le nord. » (Jean-Claude Van Damme)...
Première étape : le belvédère et la vue sur l'hôtel de luxe abandonné. Ayant eu vent d'un désir d'achat japonais, le couillon de fils de Gaston Flosse l'avait acheté pour le revendre à un prix prohibitif. Manque de bol, les nippons (ni mauvais) ont changé d'avis. « Le pauvre ! » dira Yvette. Non, non,... bien fait pour sa gueule !
Deuxième étape :
le « Trou du Souffleur » à Arahoho. Mais quoi-t'est-ce donc éberluerez-vous, en imaginant les tréfonds intestinaux d'un artisan du musée du Verre ? Point du tout... Dans un virage au bord de la route, une sorte de geyser souffle bruyamment la houle des vagues qui s'engouffrent dans la cavité naturelle comme un entonnoir musical. D'autant plus spectaculaire que le trou est côté montagne et la mer à 15 m on the other side.Troisième étape : les cascades de Faaurumai. Après une courte promenade à travers les Mape (châtaignier local), évitant les baleines, pardon, les mamans polynésiennes et alimentant les moustiques affamés, nous parvenons à une magnifique chute d'eau.
Cette bonne farceuse de Kristell m'invite à m'enduire de la substance visqueuse (entre cyprine et tapioca) d'une plante zarbi pour que je m'amuse à faire la pub « Tahiti douche » de circonstance. Résultat, sans autre choix, l'intrépide Junglelovetiti termine sous la cascade interdite pour le rinçage. Ensuite, nous nous enfonçons, à la Indiana Jones sans machette, dans l'hostile et épaisse végétation verte en quête d'une autre chute d'eau. En vain.Puis, la route laisse défiler autour de son ruban d'asphalte, des motus (îlots), des cases typiques (habitations), des plages de sable noir, des spots de surfs surfréquentés, des jardins en friche, d'autres entretenus, des bananiers, des cocotiers, des papayers (dont le fruit se décharge avec une foufourche), des ponts, des golgoths polynésiens des deux sexes, des marchands de thons (rien à voir),... La vie, quoi.Arrivée à la presqu'île de Taiarapu (Tahiti Iti). Bonne surprise : la nature trône souveraine ; au gré de quelques hameaux, les jardins et cases s'y intègrent harmonieusement. Cela change agréablement de la bruyante et laide capitale.
A Pk 18 (comprenez point kilométrique 18 à partir de la cathédrale de Papeete) la plage de Teahupoo (Et oui, Rico !) nous tend ses vagues de 8 m (petite forme) et son décor babacoolesque zénifiant. Voyant une vieille table à repasser, je l'embarque et me jette à l'eau en chantant « Surf in USA » pour affronter ces vaguelettes de fond. « Thierry, réveille-toi! » : Ha pardon, je rêvais.Petite pause jus exotique.
Débat sur le seul chirurgien vasculaire de Tahiti, un criminel local en puissance, particulièrement incompétent mais inamovible car installé par ses connaissances. Suite aux discussions similaires avec mes amies infirmières bretonnes sur le sujet, je suis révolté d'entendre, une nouvelle fois, que l'Ordre des Médecins préfère laisser œuvrer des touristes aux compétences d'assassin plutôt que de critiquer des pairs... Dingue !Dernier arrêt à La Source, une vasque paisible à eau transparente dans laquelle trempent des sumos polynésiens. Zen aussi.
Retour à la maison. Grosse fiesta prévue mais les invités ne viendront pas. Ce soir, préférence marquée collectivement pour les chandelles entre couples, justifient-ils. Pô grave.Fightage de chansons débiles avec Thomas en sirotant des pina colada et des punchs. Bien que je ne dispose pas de l'intégralité du célèbre fichier musical « heu désolé », les voisins ont dû souffrir s'ils ont un minimum de goût et très peu d'humour...
Finissant à poil dans la piscine à plusieurs reprises (pour l'hygiène, bien sûr), j'ai bien rigolé avec la petite communauté complètement allumée, au cours de cette première soirée à musique-à-donf depuis le 19 décembre ajaccien.
Arrive une jeune nouvelle, Lucie, cousine d'Anne et globe-trotteuse... La suite demain !
1)Désolé pour le retard, la connexion est une horreur.
2)Merci pour vos commentaires, certains m'éclatent même si je n'ai pas le temps pour répondre à chacun, continuez svp !!
3) Bianca, qu'est-ce que tu me ?
4) Enfin, bon anniversaire à Don Cristobal Pestour de la Ménardière dit El Guénéral dé la Révolutzionne. Tabarnak ! 40 ans, mon vieux pote !!!!

7 commentaires:

kalamity2a a dit…

S à T Ô M I d'I J
Super photos....C'est vrai.... je radote...mais t'as qu'à pas nous montrer de telles merveilles !!
Là, je bisque grave!!!Vu le froid qui n'en finit pas de nous geler! (Tu vas retrouver plein plein d'
"Hibernati".....)
Bref...T'es pas un peu maigrichon??
C'est chouette d'avoir passé une super soirée!Veinard!
BIG SMAKS FROM CORSICA

Anonyme a dit…

Ici dame Zouzou,

Je confirme l'histoire des tahitiens n'ayant point apprécié le climat de Chateaulin, comme c'est bizarre...
Mais je tiens à dire que mon Indiana Jones de Mari se bonifie tel un bon vin (vu ce qu'il englouti c'est pas étonnant ...). Il m'a kidnappée et jetée sur son épaule pour m'offrir un we surprise en amoureux. C'est pas un sacré millésime ça ???
Bises

Anonyme a dit…

mais comment ca marche ce x!*?. de truc de commentaireS?

LLB a dit…

Salut Gérard !

Je n'ai qu'un mot à dire espèce d'enfoiré !!!

Tu en as d'la chance ! Nous ici on caille.

Reviens en forme.

Bises d'Ajaccio.

bianca a dit…

J'ai trouvé mon prochain kdo que je vais demander au père noel, un séjour sans toi!!!!et sans Manu, dans ce paradis, même si l'horrible Manu dit que le père noel n'existe pas. Autre message de la plaie Manu:"fais attention aux ptits requins a ta prochaine escale." Aurélie la Blonde a forte poitrine ne comprend rien...normal Elle me huuuuurle dans les oreilles d'effacer mais je sais pas enfin j'ai pas envie . Encore merci pour les merveilleuses recreation que tu ns offre. Bisous et soit sage ....mais pas trop.

Unknown a dit…

Merci Tito
gros bisous
attention on voit les marques de maillot

Soso a dit…

Très jolies photos, espagnol (pina colada) et anglais (chanson anglaise, "fightage"...) en net progrès, certificat d'indiana jones presque entièrement acquis, et véritable plume d'artiste, d'auteur. J'adore te lire. A ton retour, écris un livre, et apès on ouvre une agence de voyages. Plein de gros bisous+++ PS:la dernière bonne soirée, c'était pas aussi un certain 26décembre, en boite, à Brest?...Bizzz