Lima, 'culée d'conception ! (oups)

02/02 Lima, 'culée d'conception ! (oups)
Réveil tranquille, bien dormi, pas gêné par un CS ronflottant et, pour cause, je suis seul. Départ au centre internet pas loin, appel au Laudrin, ils arrivent seulement à Trujillo et rentreront demain. Ça devient vraiment pas drôle...
Pily m'a laissé les tarifs de la Jungle : 118$ pour l'A/R en avion => ni le temps, ni les moyens de partir. Je négocie âprement chaque taxi, réduisant, de moitié+1 sol, les coûts marginaux et rejoins le moins maladif Graham dans sa confortable et internautique piaule, en vue de prendre un ptit déj entre amis. Le temps de faire tout ça, il est 3 pm... et il a déjeuné une heure avant.
Étude des résultats du sondage entre blog, mails et facebook. Bonne rigolade sur vos commentaires, notamment des brunes.
Rédigée sans conviction (parce que pas très funny) pour laisser un peu de poésie imagée à vos réponses, la 14 l'emporte largement, tant chez les sentimentales donzelles - normal, il y a une Cendrillon en haillons dans chacun de ces petits cœurs sensibles, que chez les footeux gamètés, plus étonnant. Lâchez les poupées et reprenez les bières en rotant, les gars...
De toute façon, c'est plié, changer de billet est impossible, l'exclusion des réponses chiliennes se confirme et je le déplore. Quant à la proposition 16 de Florence (voir en-dessous), elle est attractive et l'analyse complémentaire de Marraine aussi. Comme quoi, votre participation est réellement intéressante et je recommencerai... ;-).
La remarque de frère Xav' me titille. Séminariste ? Ho, ho, faut pas abuser... 1) Je n'ai jamais eu assez de temps pour faire connaissance, 2) c'est aussi difficile que chez toi dans ta ville et 3) Je ne suis pas parti faire un tour du monde de la fesse indigène... Si l'occasion se présente, why not ou perche no ? Je ne dormirai pas dans la baignoire, c'est sûr ! Mais pour l'instant, ma libido ne me chatouille pas trop, je l'ai déjà évoqué, mes priorités sont comme la vérité : ailleurs. Cela dit, j'ai croisé ces derniers jours de fort jolies créatures aux regard et accent craquants ; avec un peu plus de temps, ma carapace cardiaque aurait indéniablement fondu...
En tout cas, je ne crois pas Pily dans cette idyllique optique. Certains attendent judicieusement des appels de phare avant de se lancer ; d'autres n'ont besoin d'aucune lumière, faisant usage du précepte Jean-Claude Dussien, « oublie que t'as aucune chance et fonce » ; pour ma part, si je n'ai pas les projecteurs d'un stade de foot de 10000 mégawatts pour éclairer une sauterelle, je n'ose pas. L'alcool, désinhibant notoire, m' a plus ou moins sauvé ma vie « sentimentale » mais je suis toujours célibataire... et timide. Si, si. Essentiellement dans la conclusion, j'en convins.
Bref, reprenons. J'ai, par ailleurs, contacté Sylvia, une autre CS de Lima qui parle Français. Pas eu le temps de dire « ça va couper » (la Cité de la Peur), mais elle m'a mailé. Rencontre prévue à 6.30 pm. En fonction des possibilités téléphoniques, j'envisage de suivre avec discipline vos avis et de rappeler Pily vers 9 pm quand elle est dispo.
Le gars Graham planche sur son pilotage et ne me suit pas. Shit of calice de life, je n'ai plus de radar. Le lieu de rendez-vous est près de chez Christophe. Je galère pendant 1 bonne heure à le trouver, vu qu'elle n'a pas laissé d'adresse exacte. J'en profite pour avaler un hamburger ignoble avec une pensée coupable pour ma grand-mère inquiète puis rappelle l'invisible Sylvia.
Le problème avec les CS qui parlent Français ou Anglais, c'est la localisation : dès qu'ils veulent spécifier un lieu, ils l'accentuent avec la prononciation locale et j'y comprends nada. Parfois, pas d'autres autochtones alentours pour me l'écrire et c'est le cirque. Notamment là. J'explique l'attendre à l'arrêt de bus « Paradero », avant « ça va couper » (la Cité de la Peur, autre extrait), puis réalise que Paradero signifie... « arrêt de bus » !
Finalement, cette ravissante Péruvienne me trouve. La réponse 14 peut-être ?? Non, non. Elle m'amène à une soirée entre artistes peintres, sculpteurs et danseurs, retrouver ses anciens amis étudiants. Sur la petite dizaine, 7 parlent très correctement le Français. Il y a aussi un Québécois. « Encore ? » Je m'appelle David Vincent et je les ai rencontrés...
Première impression visuelle, nos sosies existent. Après Carolina, incarnation de Marine la bretonne, Milla, la danseuse qui vit à Paris ressemble à s'y méprendre à Katia (je crois), la Péruvienne (originaire de Cuzco) vivant à Ajaccio . Quant à Laïla aux longs cheveux frisés, c'est le reflet de Flore, amie de facebook et également d'Ajaccio. A terme, je cherche en chacun son sosie potentiel. T'as déjà passé une soirée avec Jacky Chan, Gérard d'Hélène et les garçons, Salma Hayek, Koubiak et deux Ajacciennes, toi ? Moi, c'est fait.Durant les régulières quêtes pour la « Chancha », destinée à acheter des bières Cristal, ils m'inciteront à me cantonner demain à la « Chifa », plat typique sino-péruvien, traduction locale de Chi-fan, riz frit en cantonnais.
Bilan de la soirée mitigé. Très contents de se retrouver, ils font des jeux de mots en Espagnol (surtout Christian au rire improbable) que Sylvia me traduit parfois. Un voisin doté d'une ouïe surdéveloppée vient grogner sa haine de la vie. Mais, dans l'ensemble, le kébékoué et moi aurions pu ne pas être là, c'était pareil. Un peu moins séduisant que la soirée de la veille avec Pily que, finalement, je n'ai pas pu joindre... Je rentre à l'appart vide du Captain.
Enfin, « vide », il déménage dans une semaine, je squatte au milieu des cartons. Plus qu'un jour à Lima, un autre jour à organiser... J'ai hâte de bouger.