Junglelovetiti dans la jungle ?

01/02 Junglelovetiti dans la jungle ?
Trop crevé par un faux sommeil durant les 18h de bus à déménager 2 fois et « gérer » la fin de la lecture des fourmis (pas trop vite, version savoyarde), je n'ai pas le courage de quitter l'hôtel de mon compadre Graham, le peau-rouge touristé.
Révélation du bouquin, les insectes ne sont vraiment PAS nos amis et s'avèrent réellement dangereux, mais que sont-ce donc alors ces multiples piqûres qui m'ont recouvert en 2 jours ? Une allergie ? La varicelle ? Des puces ? Ou une autre bébête qui m'a pondu dedans ?? Aaaargh !!
Première mesure, on a changé de mois, je peux enfin prendre une bonne douche et laver tous mes vêtements sans complexe - Maman, c'est pour rire. Cette petite pause hygiénique reposante dans le confort international et nautique de l'hôtel 3 étoiles fait du bien. Les heures défilent sereinement, je rédige mon ambitieux projet interactif et prend congé de mon ami dormeur pour rentrer chez le Laudrin, bien qu'il n'y soit pas avant demain. Sur la route, malgré une communication difficile, je joins la délicieuse Pily, on se voit à 21h. Surprise à l'arrivée, le Captain n'est pas dans son refuge mais sa dulcinée et son enfant, si. Après une semi-épilation barbante, j'ai plaisir à me repaître de la « cena » préparée par la gentille Anna.Grâce à mon petit carnet à adresses (pratique pour se faire comprendre), je me rends ensuite à Kennedy Park, rejoindre Maria-Pilar et sa coccinelle. Une assiette de fruits au yoghourt vient avec bonheur compléter mon repas. Waouh, elle est cute, Mlle Pily ! Je craignais ne pas bien me faire comprendre en Anglais avec elle, n'étant pas bilingue comme un Montréalais, mais ça passe très bien.
Elle m'emmène voir Barranco, un charmant coin inconnu de Lima, tout en cerros. En chemin, l'exposition internationale de dessins très simples, drôles et intelligents sur la connerie humaine, concernant les réchauffement de la planète (the global warming) nous passionne. Puis, elle me narre la légende du postman qui traversait, à la nage, les 40km de la baie de Lima pour distribuer son courrier tous les jours, jusqu'au moment de son arrestation. Il fut exécuté pour avoir mangé en toute hâte le courrier convoité et devint un héros.
Ensuite, je bois mon premier Algarrobina, sorte de Baileys local au Pisco, dans un vieux wagon de 1920, aménagé en café culturel. Non seulement le cadre est attrayant, mais mon hôtesse est aussi charmante qu'intéressante, surtout quand elle s'essaie au Français. Craquant. Nous parlons de tout : couchsurfing, voyages, théâtres, sites de rencontres, aléas de l'amitié, de l'amour,... Triste pour Graham, elle pense que notre séjour dans le nord de son pays fut un calvaire de successions de bus, sans avoir vu de paysages mémorables et me suggère de partir demain dans la jungle, vers Iquitos ou Tarapoto pour découvrir du neuf... J'y réfléchis pendant une nuit fort agréable où je retrouve par rêve interposé un grand nombre d'entre vous au cours d'une gigantesque soirée dans un bar de Brest. Marrant de me rappeler au réveil la rencontre improbable d'Hélène, Isa, Xavier, Olivier,...
La participation au sondage plus bas restant encore insuffisante pour décider, en l'instant, je ne bouge pas... A vos claviers !