Bora Bora pour la Saint-Valentin... seul ! Qui dit mieux ?

11/02 Bora Bora pour la Saint-Valentin... seul ! Qui dit mieux ?
Tabarnak de Calice de crisse ! Bienvenue dans la civilisation française, je comprends pourquoi je m'en passais... Préparez-vous à ne plus avoir de mes nouvelles, je ferai de mon mieux mais ne promets rien. D'autant que je suis déshérité et dois hypothéquer mon sac à dos pour manger un quignon de pain...
Alors, court bilan des 2 derniers jours :
1) Papeete n'a effectivement rien de passionnant. Pour preuve, la pub pour un hôtel dit : « tous les plus gros bateaux du monde accostent dans sa grande baie »... Paie ta promotion. Au mieux, tu as vue sur des cargos et ça pue le pétrole... Bon, ça ne vaut pas le summum breton de l'anti-pub : « 3 jours sans alcool, le défi brestois »... L'équipe municipale qui avait accepté cette campagne d'embellie devait être totalement défoncée. Bref à Papeete, faut être motivé pour faire de belles photos.les Polynésiens et siennes sont vraiment colossaux (même taux d'obésité qu'aux USA), très androgynes (plusieurs fois, je suis resté incertain sur la case à cocher - M ou F - des personnes croisées) et mal habillés. La tenue typique des femmes : un bermuda laid sur un t-shirt moche et informe. Mes propos sont sans doute ethnocentriques, ou bien les Tahitiens font des fautes de goût, ou les deux.
Sinon, l'exotisme s'exprime notamment par cet arbre, dont les lianes deviennent des racines (le tronc s'agrandit ainsi) ; les combats (non organisés) de coqs, le marché coloré et le très beau musée de la Perle... Petit jeu il y a un poulet sur la photo suivante.2) Le monopole exercé par une compagnie sur les communications génère la connexion internet la plus misérable depuis le début du voyage. Pourtant, vous n'imaginerez jamais les endroits de fous où il m'est arrivé de poster... Résultat, un débit à 128 ko/seconde, s'interrompant toutes les 5 m pour une durée indéterminée. Au temps de Louis XIV, le flux était meilleur.
3) Les prix sont absolument ahurissants. Environ +70% par rapport à la France. Hier, j'ai voulu contribuer à ma part de la colocation, je suis allé au Carrefour local (enfin de la civilisation !), ai subtilisé dans les rayons, le panier de la presque ménagère de – de 50 ans suivant : un shampooing, une crème solaire, un insignifiant Côtes du Rhône, un blanc chilien, une pastèque une boîte de balistos et deux paquets de BN. 8965 CFP, 75 euros !Manger et me loger ici me coûterait, en 1 semaine, l'équivalent de l'ensemble des dépenses depuis mon départ... Ha oui, Marraine, viens à Bora Bora essayer la javel du Lagon, les petits cabanons sur l'eau se louent à 1000 euros la nuit. C'est donné !
4) Mine de rien, aller à Tahiti sans voir cette carte postale, vous le feriez vous ?
Non. Je viens donc de me prendre un vol pour aller voir Bora Bora et Huahine dans les 3 jours qui viennent, pour la modique somme de 250 euros. Il restera à me loger (pas de couchsurfing) et aller pêcher ma nourriture dans l'eau bleutée.
La semaine prochaine, tout était complet, en raison des vacances scolaires (bande de veinards !). Action, réaction, j'ai dû improviser et vais tacher de limiter la casse financière.
CONCLUSION : En Nouvelle Calédonie, ça risque d'être pareil. En Australie, aussi, les prix sont proportionnels à la température actuelle et, si j'ai bien suivi vos commentaires, je peux m'encombrer de seaux de crème solaire, indice 300...
En plus de ça, je suis déshérité...
=> Je lance donc un titithon pour m'aider à poursuivre le blog. Les dons sont à verser à je ne sais pas qui, mes parents m'ont jeté dans la rue ; mes frères, eux aussi, déshérités garderaient tout pour élever leurs 12 enfants. Bref, je vais misérablement me taper la Cosette dans une citrouille.
Transition habile pour commenter vos réactions sur le sondage interactif.
Beaucoup se sont tus... Mais quelle partie de rigolade !!! Les hommes viennent de Mars, les femmes peuvent repartir sur Vénus... Relisez le tout, c'est prenant : je me fais é-cla-ter par mes parents et la gente vénusienne. Pourtant, la seule bonne réponse était, of course, la... 12.
Pour ne pas perdre, bien évidemment, mon public de femme(s) actuelle(s) (Nathalie de Brest m'a dit que mon aspect féminin ressortait de certains écrits), je n'ai aucune autre alternative.
Pour les hommes, je laisse le doute d'une telle combine subsister... Bonne idée, non ?Et puis, finalement, je récuse (à la John Cage dans Ally Mac Beal) ma position de coupable, je suis une VICTIME ! Pourquoi en serais-je arrivé là ? Chères amies, sachez qu'en restant simplement moi-même, je ne peux absolument pas intéresser ces jeunes beautés. Alors, sans aucun autre choix, j'adapte le stratagème à leur vénalité (et paf, lever de boucliers !), elles ne m'ont suivi que par intérêt. Un partout. Qui cherche à abuser qui ? ;-)
Stop.
Môman, n'appelle pas le notaire ; Papounet ne prends pas un avocat international. Souvenez-vous que vous m'avez déjà cru gay... C'est la réponse 12, je vous dis ! Et j'ai bien ri aux réactions, je voulais du mouvement... pas été déçu. Sans imaginer, cela dit, une telle série de réactions en chaîne. A terme, j'ai une confirmation : il vaut mieux mener officiellement une existence de poétique séminariste voyageur sur ce blog.
Ou pas... ?
Sur ce, je pars pour les îles aux prix et connections incertaines et vous dis : « à quand ce sera possible », donc. En espérant ne pas voir, à mon retour, un contre-blog : l'antijunglelovetititour. Ce serait très long à écrire, ça ne marcherait pas...
Et n'oubliez pas pour la Saint-Valentin, allez aux restos du Coeur !