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mercredi 4 février 2009

03/02 : Dé-goû-té...
Je manque singulièrement de matière en ce moment...
10 am. Je pars, déambuler la casquette à l'envers, dans Lima pour flâner un peu et rejoindre ma grande écrevisse québécoise, espérant que notre couple d'aviateurs amoureux finira par se pointer dans l'am. En dépit de l'inactivité de ces derniers jours, j'apprécie de me promener dans l'atmosphère polluée de Miraflores, AC/DC à bloc dans les oreilles.
Après des km de rien, je trouve enfin une carte postale coûteuse pour mon correspondant privilégié de Victor Hugo à Gisors. Internet à l'hôtel. Téléphone à Pily. Elle nous rejoindra ce soir. Short Mail à Carolina pour tenter de revoir sa délicieuse frimousse à Santiago.
5 pm. Nouvelle promenade afin de me repaître d'une Chifa monstrueuse – finalement, je connais déjà, ce plat m'avait été cuisiné par la copine de Christophe le premier soir. Retour à l'hôtel. Attente encore, journée pourrie.
Vivement l'Isla de Pascua me répète-je, pour tenir bon.
Nos Saint-Exupéry arrivent à 7 pm. Ayant dû atterrir sur une plage en urgence car panne de fuel, ils sont heureux et contents de leur trip, Graham et moi nous doutions que ces deux gentils rêveurs n'auraient pas conscience de notre calvaire péruvien. Nous étions venus survoler le nord du Pérou dans un avion 4 places avec deux potes et, pas de bol, ma pauv' Lucettte, léger décalage avec le prévisionnel, nous avons mangé des heures d'hideux bitume, Graham n'aura pas volé, moi, ¾ d'heure et depuis on s'emmerde à les attendre. Mais alors beaucoup. Je tire donc un peu la tronche, l'inactivité n'est absolument pas planifiée dans mon programme.
Détour chez Christophe, on récupère Anna puis rejoignons Mario dans un bar à vin-concert- jeux d'échecs où des fous furieux s'affrontent à la pendule toute la journée. Le Radar restera étudier le pilotage aux instruments. Passage de Catarina, amie bavarde de Anna, passionnée par la photo et le théâtre. Ben ça tombe bien dis donc...
Quelques minutes après son départ, arrive l'élégante et souriante Pily. Conversations diverses et intéressantes autour d'une bouteille de vin, dirait l'expression, mais vu le nombre de bouteilles, c'est plutôt nous qui étions entourés...
A 11 pm, le captain et sa dulcinée rentrent tester leurs ressorts. Passage par un bar cubain animé puis Pily nous amène à Barranco dans sa rouge cox pour montrer ce bel endroit à Mario. Au bout de 10m, des connards de flics ayant repéré nos tronches à $ de touristes, la stoppent, sous le fallacieux prétexte qu'elle aurait brûlé un feu. En réalité, ils la prennent pour une pute et veulent du pognon. On a failli descendre s'expliquer mais, en Anglais, avec des décérébrés... La diablesse se défend mais devra lâcher 10 soles à ces sombres enflures sur pattes.
Petite promenade sur le pont des lovers. Nous bêlons pour surprendre les chiens jappeurs aux environs, puis raccompagnons le Mario un rien défoncé par son émouvant voyage. Maria-Pilar (Pily est un diminutif) tient compagnie au séminariste jusqu'à 3.45 am. Péruvienne déjà atypique, elle va se lancer dans le couchsurfing et voyager davantage..
¾ d'heure de somnolence. Taxi. Aéroport. 1)« Signez ici pour confirmer que vous allez perdre vos bagages mal attachés, señor ». Ok, je vais payer pour un paquetage. 2) Impossible de trouver un drapeau péruvien dans le coin, ils proposent des tissus pourris hors de prix. 3) Je pars à l'enregistrement. « Taxe internationale de 30$ ». Je suis censé avoir un vol tout compris et n'ai pu un dollar. Je baratine mais rien n'y fait. Marche arrière, change, taxe payée. 4) Attente du départ du vol pour Santiago, où Carolina peut me voir pendant sa pause Lunch, mais le fucking plane a 1h du retard...
Conclusion : pétage de plomb total. Je n'en peux plus de ce pays de merde où j'ai l'impression de me faire arnaquer en permanence !!! N'en déplaise aux sympathiques personnes que j'y connais, je ne suis pas près de remettre les pieds ici, tout m'exaspère. 5) Dans l'avion, une communauté d'abrutis prennent des photos toutes les 3mn, ça me saoule et, en plus, me fait penser aux « destinations finales », où ils crèvent tous. 6) Échange de mails avec Carolina, puis un bref appel, « too short » pour se voir, sondage interactif ou non.
J'emporte une bouteille de vin « Santa Carolina » à offrir sur l'ïle de Pâques qui se profile. Peux pas faire mieux et il est vraiment temps de poursuivre l'aventure....PS : la petite séquence pédagogique vous a visiblement moins inspirés que le reste...

3 commentaires:

kalamity2a a dit…

Salut, Ô Maître incontesté d'Indiana Jones!
Tu me confortes dans mon idée que, où qu'on aille, au Pérou,au Chili ou en Corse, un flic reste un flic !Tu connais mon opinion sur ce sujet!
Vivi la suite du périple.
Maintenant le Pérou est derrière toi! Ouf!
BIG BIZZOUX D'AJACCIO

Michèle a dit…

coucou
c'est vrai,il était grand temps de changer d'air :ce pays c'est vraiment pas le Pérou pour l'éclate !!!
Allez, hauts les coeurs l'aventure reprend et ça nous fait plaisir pour toi !
gros bisous
marraine

Mamanpapounet a dit…

Salut,
Désormais le Pérou est derrière toi qui avait déjà le sudoku... Mais non l'inactivité n'est pas inutile, cela reste une période de créativité (intellectuelle) et de réflexion que tu pourrais avoir sur ton triste sort ! Tu peux ainsi faire le point sur un premier mois de voyage avec des péripéties plus nombreuses d'ores et déjà que dans le tour du monde en 80 jours; j'espère que la suite sera du même acabit...
Bises