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jeudi 19 mars 2009

16/03 et 17/03 : Parler d'évolution à Darwin... Hostile, la Nature…

16/03 et 17/03 : Parler d'évolution à Darwin... Hostile, la Nature…
Les dernières heures à Alice Springs seront assez tristes. Regardées avec un couple de Français sympas (ça existe), les premières infos sur l'actualité françaises (pas vues depuis longtemps) ne sont pas désopilantes : crise, chômage, problèmes dans les îles et Bashung vient de tirer sa révérence.
Parenthèse : au Festival du Bout du Monde, le concert de cet été m'avait marqué à différents niveaux. Physiquement marqué, le chanteur d' «Osez Joséphine» avait commencé par un morceau envoûtant, où la mort, quasi palpable, avait presque glacé tout le monde. De mon côté, je tentais une expérience bizarre, venant d'apprendre, chez l'ophtalmo, que mon cerveau avait décidé de ne plus utiliser les images trop floues d'un œil gauche défaillant, j'avais décidé de le faire travailler en cachant l'œil droit valide, pendant l'ensemble du concert que j'ai donc suivi avec un seul œil, pas habitué... L’artiste, malade, apparaissait un fantôme.
Cela peut paraître glauque et je n'ai fait cette expérience qu'une fois dans ma vie. De fait, mes seules images de Bashung défilent de manière discontinue, fantomatique, tel un clip trouble. Aujourd'hui, je suis pour de bon au bout du monde et il est mort... Étonnant.
Prenant du retard et ayant peu dormi, je prépare mon sac rapidement, en oubliant ma serviette décathlonée. Ces derniers instants avec l'Uluru Team laissent, eux aussi, sur une sensation amère. Entre les photos mythiques et le caractère unique de l'expérience que nous venons de partager, les 3 jours du safari dans le Centre Rouge resteront à vie dans nos mémoires, phénomène doublé par l'impression que cela a duré plus longtemps - Expérience vécue durant les 3 jours de Camino Del Inca, escapade inoubliable vers le Machu Picchu.Bref, en sachant cela, difficile de ne pas vouloir profiter de ces derniers instants avec des futurs référents de mémoire. La bonne nouvelle : le hasard a booké Lotfi sur le flight vers l'étape suivante. Dans la mesure où le CS, Erwin de Darwin (et oui-ne), n'est pas libre avant 4.30 pm, ça nous laissera du temps pour visiter et continuer à faire connaissance. En plus, je n'aurais pas à l'entendre parler Anglais avec son putain de french accent, ouf !!! ;-)
Entamées dans l'avion, nos conversations suivront un développement intéressant. Du point de départ fédérateur et masculin sur les filles du groupe (les petites bombes comme celles que j'appelle les « Total Ass Blocked Girls »), nous dérivons vers les donzelles en général, échangeant sur nos vies sentimentales, puis nos vies et expériences personnelles.
Issu d'une famille nombreuse et tunisienne, mon comparse vivait à Sarcelles, résistant à la tentation de la délinquance (ce n'est pas le cas de plusieurs de ses potes d'enfance), il s'était plus ou moins amouraché d'une Bretonne puis avait décidé de donner un autre sens à son existence, en intégrant l'Australie afin de réapprendre l'Anglais. Pas très grand et ethniquement étiqueté, il a appris à se défendre dans la vie (pratiquant notamment des sports de combat, jamais aux dépens des autres) mais est resté d'une nature très cool et ouverte.
Moment jubilatoire, il me raconte comment à Sydney, il a « démissionné » : en réalité, il se faisait emmerder par un grand costaud de couillon raciste d'Australien, qui le provoquait gratuitement pour avoir un prétexte de lui mettre une raclée. Le jour où ce débile lui a proposé la baston, Lotfi ne s'est pas défilé, et en 3 mouvements bien ajustés, il l'a étalé... au bonheur de tous les autres employés. J'adore ce genre d'histoires (la loi du plus « faible ») où les grands cons prétentieux à cervelle préhistorique finissent humiliés dans leur bêtise, pas vous ? De David et Goliath, lequel est le prénom le plus employé aujourd'hui ?
Arrivé à Darwin, je laisse mes affaires dans sa chambre du Backpacker « Cavenagh » et nous partons à la découverte de la cité. AAAArgh, pour ma part, j'ai toujours, et de plus en plus, besoin d'un osthéo ; Steve le Corse compétent est un peu loin.
Changement climatique imposé à Darwin, petite ville verte, ensoleillée et humide. Ces caaaliiiiiices de mouches préférant le climat sec du Centre Rouge, nous sommes enfin tranquilles... à n'écarter que les moustiques. Hostile, la Nature...Entre la seconde guerre mondiale (où elle servait de base américaine bombardée 64 fois) et le cyclone Tracy (Noël 74), cette moyenne métropole de 115 000 habitants a failli disparaître à deux reprises. En témoignent les vestiges humains et en ruines de l'ancien Hôtel de ville ou les sinistres plaques en bronze sur le front de mer, « lieu de mémoire » rendant hommage aux nombreux combattants décédés dans cette zone.Quand le simple nom d'un navire bombardé, gravé dans le bronze et l'Histoire, rappelle la mort violente de milliers d'humains... C'est facile mais, tant qu'à mourir pour des idées, je préférerais que ce soit les miennes.
Enchaînement sur la vie, la mort, le spiritisme, les lignes de la main (qu'apparemment, je décrypte), le destin, les signes étranges, les religions dans un échange très enrichissant avec Lotfi. Il finit par me confier être musulman et pratiquer. Intéressant et intéressé, il m'apprend des choses sur ce sujet que je méconnais. Notamment que l'Islam, le judaïsme et le catholicisme, religions monothéistes, s'orientent vers un même dieu, pour les musulmans ; Mahomet, Moïse et Jésus sont tous les 3 des prophètes, pas des demi-dieux.Pour la quatrième fois du junglelovetititour (après Céline la Brestoise à la veille du départ, Lucie la catholique à Tahiti et Marion la curieuse à Sydney), développement de mon point de vue sur mes rencontres éclectiques et incroyablement régulières (notamment théâtrales) avec la religion, ainsi que la succession étonnante de « réponses 14 » (si tu es fidèle - à ce blog, pas à la Bible, tu sais de quoi je parle). D'éducation résolument agnostique et matérialiste, je me suis d'autant plus intéressé, par curiosité, à toutes formes de croyances qu'elles ne m'ont jamais été imposées.
Selon mon interlocuteur, ces signes sont trop récurrents pour ne pas être évidents : comment puis-je encore ne pas croire en quelque chose ? Pour moi, ces éclairages intéressants engendrent parfois des doutes, des questionnements, mais sans suite. Au mieux, tous ces phénomènes, faits ou hasards, me tracent un chemin et m'inspirent dans ma life et dans le théâtre.Conséquence directe, et c'est amusant, nous nous retrouvons à confronter religions et théorie sur l'évolution... à Darwin. Quand, en titre, je pressentais que ce voyage serait bien plus intérieur que géographique !
Au fait, j'espère ne pas vous gaver avec ça. Assurément, je serai le principal lecteur de ces écrits plus tard, comme à chacune de mes excursions, j'ai besoin d'en faire part à mon-moi-de-demain. Cette fois, vous êtes tous lecteurs. Votre avis peut être intéressant, bien entendu. Un petit blog interactif sur les religions ??
Quelques bonnes répliques durant nos conversations, cela dit :
-« On est peut-être tous des humains mais, entre toi et l'aborigène effrayant sur le banc, tu préfères quelle tête ? Pour moi, il n'y a pas photo. Ou alors, s'il y a photo, je la regarde dans le noir... »
-« La seule langue internationale, c'est l'organe... »
Au terme de notre promenade-découverte dans Darwin, j'arrive enfin à joindre Erwin. Il ne m'attend que demain. Pô grave, je squatte l'hôtel depuis ce matin, je peux ptet prendre une chambre, maintenant... Malencontreusement, le room de Lotfi a subi une invasion de blondes (pas de bol, il préfère les brunes) ; je change donc de chambre et me retrouve avec une souriante Brésilienne fatiguée d'une trentaine d'années, venant de faire un break pédagogique dans sa life pour apprendre l'Anglais, et un curieux, très grand et, probablement, gay-qui-s'ignore Hollandais de 24 ans à la voix de fausset, qui s'essaye aux voyages.
Attendant Lotfi, squattant sur Internet puis sous sa douche (il a une serviette, lui), je mate des photos du safari, puis nous avons à peine le temps de faire quelques courses alimentaires avant la fermeture du supermarché et nos au-revoirs. Demain, il part 2 jours en safari pour le parc voisin et naturel de Kakadu ; je vais tenter de trouver un kiné et des crocos. Autant on se reverra en Corse, j'envisage de réunir toute la Uluru Team, à Aja, pendant l'été...17/03 – Réponse 14, version Crocodile Dundee et « Hostile, la Nature »...
Entre sommeil prolongé, rédaction du blog et envie de bouger relative le matin, j'ai failli ne pas faire grand chose de cette longue journée, mais une fois levé (difficilement avec ce tabarnak de dos en vrac), l'organisation prend forme :
- Passage à l'office du tourisme pour réserver l'après-midi au Crocodile Jumping Cruiser. 65 $, départ dans 1h30.
- Damned, peu de temps pour aller voir un « doctor who can repair my back, how do you say that ? … ha, yes, a chiroptactor ? ». Pas de bol, le premier est complet, le second introuvable me fera perdre de précieuses minutes.
- 11.55 am, il me reste une demi-heure pour cuire des pâtes, un steak, les manger après le melon, faire la vaisselle, fermer et débarrasser mes sacs, les porter au luggage, aller au lieu de rdv pour les crocos. En total stress organisé, j'y arrive renonçant, pour l'instant à la piscine et internet, mais j'ai connu des digestions plus faciles. No worries ! (expression australienne)Dans la navette pour le site aux crocos, nous sommes 5 : un vieil Australien (à la tête aussi improbable que celle du driver) et 4 Français : Elea, une Sarah Jessyca Parker (un vrai sosie) de Lozère en Australie depuis 4 mois, Anaïs et Mathieu, jeune couple de Tours, venant de quitter Dublin (où ils vivaient depuis 2 ans) pour chercher du travail au pays des slips Kangourou et Bibi.
Personne d'autre dans ce mini-bus. Modèle sans doute unique en Australie car il est identique à celui du safari et au shuttle pour l'airport...Vous conviendrez donc avec moi à une énorme "réponse 14" en apprenant qu'Elea revient d'une semaine à Bali, où je pars demain et ne dispose que de quelques tuyaux des endroits à visiter (fournies par Caucaugirl et JB Omnes). Après, 1h de trajet, j'ai des hôtels et des confirmations de sites pour mon séjour.
Du coup, je vous laisse deviner où le couple vient de passer un mois et demi... Le seul endroit où je vais (dans 10 jours) et n'ai absolument aucun programme (je ne remercie pas Céline la Corse pour son non-mail)... Ben oui… ils reviennent du Vietnam, eux !
Réponse 14, je vous dis. Quoique, si Mathieu avait été Osthéo, cela aurait pu être plus complet... Enfin, j'ai une explication pour le problème de dos : Uluru me punit d'avoir pris des photos, c'est donc normal...
Choc visuel et végétatif, la route du Crocodile Jumping Cruiser est aussi longue qu'originale. Au fil de nos conversations géographiques, nous croiserons, dans la réserve, plusieurs sortes d'oiseaux (grues, hérons, aigle marin, ...), leur principal prédateur patient et planqué (trouve le crocodile dans la photo qui suit), une cage construite par le prédateur du prédateur, des buffles (la réserve de Darwin contient le plus grand nombre de buffalos sauvages au monde), pas de tortue (malgré les panneaux de signalisation loufoques), le tout en traversant des rivières et des marais presque aussi beaux qu'inquiétants.
Juste avant l'embarquement, la jeune stagiaire du cruiser me propose de prendre son petit jouet sur les épaules : un cocasse python d'1m50. « Ne perdons pas de temps à me demander si ça m'inquiète », m'encourage-je et hop ! Grand-mère ne regarde pas.
Marrant, il se contorsionne comme une anguille à la peau douce et tient à intégrer, par le dessous, l'intérieur de mon maillot de bain. Il a sans doute senti un autre python ? ;-)Avant le départ pour la rivière Adélaïde, nous prenons quelques clichés des premières pages des journaux, relatant les régulières et meurtrières attaques des « crocs ». La dernière concerne une fille de 12 ans dont les restes ont été retrouvés avant-hier... Hostile, la Nature.Au cours de la rivière et de l'heure qui suit (si, je fais exprès), nous en avons pour notre argent. Tranquillement, le bateau nous conduit à quelques mètres de là, à la rencontre des « perfect killer machines », selon le guide au ton monocorde et, comme d'hab', aux propos sûrement intéressants mais accentués dans un Australien quasi-incompréhensible.
Le plus spectaculaire des crocodiles est un saurien de 5m, qui se déploie à peine pour sortir de l'eau et « jumper » vers les attractifs morceaux de buffalo tendus au bout de la perche... Vraiment impressionnant ! Dès que j'aurais un internet free, je publie la vidéo.Plusieurs de ces attractions bondissantes et préhistoriques plus tard, nous prenons la route du retour et je me vois à... Porspoder. Si, si. Quand nous revenons de nos glorieux jours de pêche en bateau, évacuant les têtes et entrailles de maquereaux hébétés par-dessus bord, de virulents et nombreux goélands suivent nos vagues ensanglantées, à la limite de nous assaillir (une version marine des oiseaux Hitchcokiens). Ben là, c'est pareil avec des faucons marins... Hostile mais spectaculaire la Nature.De retour à Darwin, Anaïs et Mathieu m'établissent un pur programme sur 10 jours au Vietnam. Puis, réalisant que nous sommes un Saint Patrick's Day, que la capitale du Northern Territory est peuplée de jeunes prêts à le fêter et que j'ai de nouveaux amis (français et sympas) à retrouver à 10 pm, je me demande si je ne vais pas zapper le plan CS du calme Erwin, qui bosse demain.Confortée par l'obligation de prendre une navette airport à 4 am, cette idée de dernière nuit blanche australienne prend une tournure définitive à l'arrivée de Lukas, David et Hans de l'Uluru Team dans l'hôtel, où plus une chambre n'est free.Poliment et dans l'esprit du Couchsurfing, j'attends Erwin à 6.30 pm, comme convenu la veille, et pars manger un nouveau kangourou sur le port en sa compagnie.
Intéressant et « global citizen », ce CS de 29 ans, originaire des Philippines, travaille pour le gouvernement en criminologie. En gros, il fait le même boulot que dans la série « Foreign 6 », c'est-à-dire « les Experts », je pense.
Pourvu de plein d'amis et issu d'une famille nombreuse, il est allé, à moultes reprises, presque partout dans le monde (sauf en Afrique), parle plusieurs langues dont le Français (que nous n'usons pas) et vient de rejoindre le projet CS. Visiblement intelligent et vif, il se montre curieux et intéressé par mon voyage et son Anglais à lui est international.
Cela dit, nous n'aurons pas le temps de beaucoup développer l'échange culturel : après le resto, un violent orage se déchaîne sur Darwin. Sans avoir retrouvé mes Français, nous nous abritons derrière une bière dans un bar, reculant progressivement sur la terrasse pour éviter le puissant déluge extérieur.
Très déçu, je déplore la perte de ma fidèle amie casquette-souvenir-de NY (ça fait beaucoup avec la serviette de la veille), égarée quelques minutes auparavant, dans la précipitation (terme adapté pour un orage), ainsi que le décalage horaire : il est 10 pm (donc 11.30 pm à Sydney), je dois caller dame Marion et me connecter sur le net avant de démarrer la fête, pour peu qu'elle commence, car j'ai perdu tout le monde... De surcroît, je ne trouve pas de cabine en fonctionnement avec l'orage. Bonne étoile, t'es passée où ???Truc curieux, il me revient avoir rêvé, le premier soir du safari à Uluru le « spirit », que je cherchais une cabine téléphonique parce que j'avais perdu ma casquette. Tellement con que ça m'avait marqué...
Ensuite, tout s'enchaîne réponse 14-zement à nouveau (la facture va être énorme) :
- à force de déambuler dans le coin en quête de phone, je repasse pour la 3ème fois dans la grande rue où j'ai égaré ladite casquette (j'étais déjà retourné 3 fois dans cette zone de 300 m², sous la pluie diluvienne, pour la chercher avant de me résoudre à l'inévitable), celle-ci m'attend tranquillement sur un mur, dans la pénombre... Rhooo, elle est toute mouillée.
- je trouve un centre internet ouvert jusqu'à 11 pm, me permettant de checker mes mails et de prolonger un peu, sur Msn, la conversation avec Marion, entamée au glouton téléphonique (j'ai plus de pièces...). Confirmation de notre projet commun. Quoi donc ? Je vous laisse chuinter de suspense et de réponses interactives.
- au hasard d'un des 3 bars, énormes et bondés, envisagés pour nous retrouver, je tombe sur Elea, un rien éclatée, qui me présente ses roomates de backpackers, puis je retrouve David, Hans, Lukas et Kevin (arrivé lui aussi) dans le pub animé, où le groupe très rock'n roll assure l'ambiance.Devant cette foule de jeunes en mouvement, cachée derrière ma 5ème bière, le bilan australien s'effectue positivement et dans le flou. Tout cela valait le déplacement, c'est clair. Dans 4h, je décolle pour la première fois de ma life vers un pays asiatique (autre que les chinatown des grandes villes), c'est trop l'fun ce TDM...Bon, en attendant, pas envie de dormir, j'attends qu'Elea, Sarah, Jessyca et Parker se prennent un râteau commun à draguer un nouveau gay-qui-s'ignore (ils sont nombreux en Australie d'après Marion), puis, accompagnés de Richard, un de ses potes anglais tour-du-mondiste, nous rentrons dans leur hôtel au gré de quelques blagues débiles dont vous me savez capable :
« Repeat after me, Richard : je me suis tapé ta grand-mère dans un plat de cassoulet... It means, in French, I was glad to visit this country (enfin, je crois) ». Sans compter, la sempiternelle blague du « snail on a turttle – Yihaaa !!!! », qui cartonne dans toutes les langues.
Finalement, leur chambre affiche elle aussi complet.
Puisque je ne peux même pas dormir une heure, je file à la piscine, me cache derrière leur crocodile domestique et en plastique, pour échapper aux images de la big-brother camera et, sans la pomme, me jette en tenue d'Adam dans cette swimming-pool pas à moi, en attendant que le jour se l'Eve. Forcément, le « Rwitcherd », tenté, vient me rejoindre, suivi d'Elea, morte de rire. Ils ont bien fait de mettre leur maillot, eux, car ils peuvent sortir de l'eau, lorsque les gardiens viennent nous engueuler, en faisant diversion pour que je ne leur dévoile pas ma blanche et attractive lune à l'unique cratère,... Hé hé hé, j'adore ce genre de gamineries !
Étrennant mes tous derniers deniers dans la navette pour l'aéroport, en retard d’une heure (occasionnant un ultime suspense), et après avoir dormi 10 mn à même une table de l'auberge, je quitte sereinement l'Australie, un petit pincement au cœur, je n'y ai finalement passé que 18 jours, mais quelle intensité ! Épuisé mais ravi… La boooohêmeuh …
A tel point que l'impression désuète d'être à la fin du voyage me gagne, pourtant, il reste encore 1 mois et demi d'Asie... Dans quelques heures, je vais découvrir Bali, fort proche de l'archipel des tortues à crêtes, localisé à cet endroit par hasard et le médiatique Hubert de la Goudriole dans Junglelove.fr... Nouveau signe ?


7 commentaires:

Anonyme a dit…

Hé ben, ce périple australien s'acheve de belle manière !
Et maintenant l'Asie ...

PS: Il pourrait être intéressant de demander à un fabricant "type Panzani" ou "Rivoire & Carret" de sponsoriser en partie ton périple, vu le volume de nouilles dont tu fais régulièrement usage (genre: pour retrouver une casquette perdue sur un si grand continent :)

A+

Seb

Anonyme a dit…

Ouf!! je suis arrivée à la fin. Je pense que là tu as battu ton propre record au niveau de la longueur.
Je pense qu'en Asie tu auras très certainement moyen de trouver quelqu'un pour te masser le dos ;-)
Bises

jeumeuleu a dit…

Waw!! Voir de ses propres yeux (avec ceux des autres c'est pas facile en même temps...) un crocodile sortir presqu'entièrement de l'eau à la verticale comme dans "killer croc" (...) ça doit être terrible!!
Pour parfaire ton éducation d'aventurier et afin de découvrir des sensations extrêmes j'aurai aimé te voir faire ton Steve Irwin (version southpark) et plonger avec le saurien pour lui titiller le rectum avec ton pouce et l'énerver un peu: cela aurait rendu ta vidéo plus intéressante!!
Le public est déçu mais tu peux te refaire: il existe des tigres au Vietnam en Thailande et en Inde...
La bise

ps: Steeve Irwin étant malheureusement décédé il y a deux ans (piqué par une...raie!) , il a laissé un grand vide dans le coeur de ses fans (oui dans l'anus de nombreux animaux dangereux aussi) alors on compte sur toi pour le(s) combler!!

loltaz a dit…

réponse interactive le retour:
1: t'as pas 5000 roupies (monnaie de Bali) pour payer l'avion.
2: t'as une préférence pour la cérémonie (bisous maman)
3: je prèfère aller chez
Auchan pour faire les courses
4: Tiens t'es toujours là euh... machin
5: Pour les rideaux c'est bon mais pour les murs de la chambre des jumeaux peinture ou tapisserie.

6: j'ai jamais fait ça dans un aéroport (recoucou maman)
7: Mais personne va me répondre: c'est où la corse?
8:hobiwan kenobi
9: je sors de chez le coiffeur et je te rejoins.
10:la réponse 10
11: Si tu croises ballot passe lui le bonjour de Bali (Michel Denisot)
12: Quand c'est le croco qui gagne es-ce qu'on fait des sac en peau d'homme?
13: oublie pas c'est l'annif de maman le 13
14: Arianne avait son fil(rouge?) nous avons la voie de l'elastique de ton string
So long bisous Frérot.

Soso a dit…

Et ben dis donc mon ti gars t'avais envie de causer et ce pour notre plus grand bonheur!!! T'as l'air en super forme en tout cas, ça fait bien plaisir! Et je voudrais te dire,que malgrès ta coupe de cheveux improbable (tu devrais mettre un bandeau au lieu de faire des couettes...je dis ça,je dis rien, c'est juste pour pas avoir à expliquer à grand mère pourquoi tu te fais des couettes... :) ), je trouve très beau...mince, genre svelte, tout bronzé, chevelu...rajeuni de 10ans, à l'aise!!! Je souhaite que la réponse 14 te suive encore pendant tout ton périple asiatique! Et arrête de dire que tu cherches un "chiropractor", on sait bien que tu préférais aaler voir une masseuse balinaise :). Take care of you, and of your back (i'm not talking of your ass...). Love you my 'zycra" parrain of love. KISSES++++

Junglelove Titi a dit…

Reponse pour Lolo ... (sorry for the less accent)
1- Elle ne m'a pas demande 500 roupies (ce qui correspondrait a 0.035 euros, que j'aurais donne avec la totale generosite qui sied) mais debarque bien ce soir a Bali. Cela dit, ce n'etait pas cette bonne surprise le projet commun...
2-3-4-5 : Heu non, Maman peut etre rassuree et ne pas lire la reponse suivante
6- si, si, ca c'est fait...
7- elle pourrait trouver.
8- il sera de retour du jeudi
9- toujours pas. 4 mois, j'ai dit, en plus j'y prends gout a la capilarite excessive...
10-11 - voila...
12- Non les crocos, ils ont des bottes en peau de putes
13- ca risque pas, le 13 mai je l'appelle !!
14 Pas compris celle la...

Pour Marraine, je suis arrive en pleine fete en effet mais de quoi je ne sais pas...
Dear Soso, j'ai hate de redevenir gros, pale et ecourte du cuir chevelu pour reintegrer ma carriere de fonctionnaire modele...
Enfin, mon dos is now repaired by a man who makes me craaaacked.
Hummm, I liked it...
Kisses for every body building

La Famille Kerkiki a dit…

Thierry stop la Drogue, Elea est actuellement dans son lit, elle porte encore des couches quand à son crocodile il mesure 20 cm et il est fabriqué en Chine...

Si tu recontacte Elea dis lui que ses parents ont bon gout...lol