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samedi 28 mars 2009

25/03=>26/03 – Une nuit de King à Hong Kong.

25/03=>26/03 – Une nuit de King à Hong Kong.
Après une courtoise discussion avec des Hollandais volants (Ho Ho) dans l'avion, l'arrivée à Hong Kong, ex-cité sous régence britannique rattachée depuis 95 à la Chine, est particulière : l'étape la plus rapide du TDM ! Tiens, je suis allé en Chine, alors ? Ce n'est pas l'image que j'en aie...
Premiers pas dans l'aéroport, la batterie du Chétif Computer est décédée, pas moyen de faire fonctionner l'adaptateur, ni de me connecter à l'aéroport. Fichtre, cela fait 5 jours que je n'ai pas donné de nouvelles... J'ai 8h devant moi pour ne pas trouver le sommeil, MSN-er, publier puis découvrir cette cité et ses mythiques gratte-ciel. Fort touchante avec son parfait accent, une gentille hôtesse m'établit un programme à la fois nocturne et matinal. Direction Hong Kong City puis les quais. Commençant par regarder les taux de change, j'apprends que 1 euro = 10 dollars Hong Kongais (monnaie toujours en cours, ici ; le yen, ils n'en veulent pas) mais le coût de la vie, je l'ignore. On verra, let's go !!
Dès le métro, une autre dimension m'éclabousse l'iris par rapport à Bali : technologie et argent changent la donne.
A la sortie de la station, le premier gratte-ciel me tend ses fenêtres, puis la ville lumineuse se déploie devant moi avec son lot de géants bétonnés. Direction le quai numéro 7, afin d'atteindre Kowloon en face et son quartier night, Tsim Sha Tsui. 2h max, après finis les transports en commun. La "plus vraiment crédible" Marion m'a menti, il fait froid...
Peu de photos possibles sur le chaloupant ferry... Moi aussi je passe le bac, Bianca, mais dans la baie de Hong Kong, il est très (é)mouvant.
10 pm, la ville est très animée et les taxis rouges roulent à gauche. A tout hasard numérique, j'arpente la rue principale et ses commerces d'électronique « made in Hong Kong », histoire de savoir si je m'offre un nouvel appareil photo. Ou pas. Ce sera « pas ». D'une part, les prix ne sont pas indiqués, d'autre part, une fois demandés, ils n'ont rien d'exceptionnellement attractifs. Houla, stoooop : avant toute chose, trouver un Internet et donner de mes niouses. Mère va me licencier... MSN. Titi en ligne. Lolo et sa petite famille sont les premiers à montrer leurs faces blanches et virtuelles. Caaaalice, il a grandi le filleul...
Jemeleu sera le suivant mais pas longtemps, car Môman et Papounet pointent leur nez sur un ton exigeant une réponse immédiate. Cela fait tout drôle de voir défiler ma famille en images...
Vous le croirez ? Ma chère mère inquiète a appelé l'Ambassade de France d'Indonésie ce matin pour signaler ma disparition et débuter les recherches...
Savon, donc, mais tout le monde va bien. Publication frustrante du blog ensuite car impossible d'afficher les accents... Grrrr. Je corrigerai plus tard.Une fois tout fini, je sors, il est 1.30 am. Si mouvante à mon arrivée, la ville s'est éteinte pendant mon devoir de mémoire. Il ne reste de l'animation colorée que les glauques similarités des autres grandes métropoles. Diverses propositions entre marijuana, cocaïne, massage avec sex,..., me sont faites. Comme d'hab', somme toute.
Pour ma part, ce sera une salade chicken et une bouteille d'eau. Ayant loupé les derniers bac (oui, j'ai été recalé) et métro, je tente de retourner à Hong Kong City. Après une bonne heure de quêtes diverses, des chauffeurs de bus peu causants mais sympas me déposent en deux temps à destination.
Vidée de son énergie, la colossale cité conserve un charme esthétique certain. Au gré d'une longue marche à travers Queens Road et Hollywood Road, Yaaman et moi posons sur le chemin de Peak tram, le tramway qui permet de dominer visuellement la ville. Évitant les jeunes défoncé(e)s à la sortie de bars privés et la police suspicieuse (sans pitié avec les faciès asiatiques), je déambule jusqu'à la gare du tram mais n'ai pas le temps d'attendre son ouverture tardive. Commençant alors à sentir la fatigue (il est 5.30 am), je regagne l'immense aéroport, alors que la vie se réanime en retrouvant ses couleurs diurnes. Rien à voir, mais pour l'anecdote de départ (sûrement incomprise), le Hollandais Volant correspond au vrai nom du navire commandé par le capitaine Morgan, pirate sanguinaire disparu mystérieusement avec son trésor, depuis son bateau est plus connu sous le nom du « vaisseau fantôme »... Un chocolat, des cookies, envol. Disparaissant dans les nuages, Hong Kong, sans doute belle de jour car vallonnée, me laisse en catalepsie...

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