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jeudi 23 avril 2009

17-18/04 - Direction Jaipur, j'épure : réorganisation et retour au Couchsurfing...


17-18/04 - Jaipur : réorganisation et retour au Couchsurfing...
Lever 5.45, caaaalice ! Mais je veux dormir encore moi !
Bouclant en 15 mn internet, breakfast et sacs, je prends quelques minutes pour consulter mes mails.
Bingo ! Parmi les requêtes CS envoyées la veille, une réponse positive clignote ; je note, sur mon fidèle carnet, le numéro de Kaustubh, en me demandant comment prononcer son nom, déconnecte et file vers le bus,
C'est un peu le bonheur de retrouver l'exaltation de l'incertain. La réorganisation du TDM version CS et l'idée de me laisser porter par une sorte de hasard calculé (c-a-d prévoir le minimum vital et laisser Madame 14 faire le reste), ouvrent la porte à 10 jours de vraies aventures à venir...
Stop la lourdeur. Pas que je n'ai pas apprécié, loin s'en faut les phases dénaturées avec la miloutesque Marion, mais autant finir ce périple en beauté, dans l'esprit du départ : globalement, dans le minibus, j'ai un numéro mais pas de carte tél, un CS potentiel mais il ne sait pas que j'arrive à la mi-journée, pas de guide, ni de carte de l'Inde, et... rien d'autre. L'adaptation est la règle.
A nouveau, l'attente du minibus est révélatrice : tout le monde connait tout le monde, pas moins de CINQ types viennent m'expliquer UN trajet en minibus (!!). Qui est le patron, le driver, les assistants ???
No idea...Une fois dans le bus, un moustachu pas aimable me contraint à occuper une place inconfortable sans vue sur la route. sous prétexte qu'un groupe arrive.
Terminés les privilèges du Vietnam ou du Cambodge ! En Inde, ils se tapent pas mal des touristes étrangers ; quand ils s'y intéressent, il y a éléphant sous épice, ils veulent monter un deal.
Bien fait ! J'ai cherché à éviter le plan touristique, je suis servi. Si un blanc se présente sur le trajet, c'est un albinos indien (le gag, j'en ai vu un pour de bon, avant-hier... surprenant). Après 10 mn de route, une famille bourgeoise et colorée vient squatter les places vacantes convoitées. Les deux gamins me regardent sans intérêt, jusqu'à ce que je sorte le Chétif Computer, source de fascination autochtone. 258 km, c'est long...Assez pour rédiger la fin de la Thailande, tout en bondissant au gré des reliefs musclés de la route fracassée (un peu moins que dans le bus où jeeeejje rfrfééééddige en ce moment, véritable vibro pour Lunapark).
A la pause, j'essaye une nouvelle fois d'obtenir un café, vous savez, le liquide noir qu'on trouve partout dans le monde... Ici, le café se boit systématiquement sucré avec du lait, le produit de base est inconnu, quand ils n'amènent pas du thé. Nouveau râteau, à la vue d'un liquide marron. Bilan :
1- Saleté de colonisation anglaise.
2 - ma mère est très mate et prend son café au lait sucré... Aurais-je une mystérieuse ascendance indienne ?
Pour me nourrir, j'ai, alimentairement, quelques bananes - j"en mange sans arrêt (peu dispendieuses et protégées par leur peau, ces fruits offrent la certitude d'une nourriture agréable et saine) ET, plus spirituellement, de vieilles pages du journal d'Hedi et Violaine (deux anciens potes profs), imprimées jadis par Benoît, le Toc de Magueuh rédacteur en chef...
Cher(e)s ami(e)s du journal du Lycée, bonjour !!!
A l'époque, j'avais vraiment la flemme de lire toutes ces palabres à la profondeur philosophique indéniable... Justement. Déjà que je n'aime pas trop lire.
NDLR : je comprends ceux qui ne profitent que des photos...
Pourtant, ce petit couple de profs de philo s'est imposé un sacré projet indien en 2004 (Ils en sont revenus avec des jumeaux et un divorce, me semble-t-il...) et ces articles, empoussiérés sur le chevet de mon lit depuis 3 ans, peuvent être intéressants, dans le contexte actuel.
Anyway, rien d'autre à lire sur l'Inde... Après lecture, j'espère les retrouver un jour pour partager nos impressions, car les sujets sont passionnants, réfléchis et fort bien rédigés, notamment :
- le monologue du Dalit, portant sur la caste des intouchables, avec une violence psychologique explicite (voir après),
- une chronique de Violaine sur les meurtres récurrents des femmes (1) - un regard d'Hedi sur ses réactions face à la misère (2)
(1) Quand leur maris n'obtiennent pas la dot, les hommes embrasent (non, pas 2 "s") les femmes avec du Kérosène. 2000 victimes recensées chaque année lors de ces "accidents" domestiques. La femme, ne travaillant pas, est considérée comme un handicap, la dot correspond au dédommagement dû par sa famille. Si il tarde... Une sorte de divorce où l'expression "sans quitter le foyer" prend tout son sens... Sans parler des avortements si le bébé est une fille.
(2) Confusion entre existence et conditions d'existence. Un intéressant point de vue sur le regard décalé et ethnocentriste des européens sur la population indienne.
Globalement, nous nous bornons souvent en constatant la misère des habitants d'un pays à imaginer que leur existence est à l'image de leur conditions d'existence, "la misère et le dénuement ne forment plus un cadre de vie, ils constituent à nos yeux le cœur de leur existence, le chiffre qui la résume. Par un étrange effet de notre "humanisme" ou de notre "humanitarisme", nous les déshumanisons, nous les réduisons à leur condition et négligeons leur existence, joies et peines (...) Naïvement, nous croyons à la sincérité de leurs regards apitoyés comme s'ils ne pouvaient pas composer d'autres visages...".Je stoppe là, mais il pose des mots où j'essayais d'articuler ma pensée, ayant observé les mêmes phénomènes. J'essaierai de mettre ces articles en ligne... Un jour.
Autour du minibus, la route défile sans fin, laissant entrevoir les spécificités locales. Les boutiques fleurissent au bord de la rue ; les marchés profusent dans le villages, les tenues colorées enrobent les silhouettes des femmes voilées, les hommes alternent le côté classe avec le précaire apparent (pour déclarer leur flamme ?),...
Tiens, une vache morte, ... Il fait 41°; j'ai un peu chaud.
Alors que je me dévêts discrètement, n'en pouvant plus, l'adolescente voisine commence à en faire autant, appuyant son geste de regards très évocateurs, tout en m'indiquant le silence pour ne pas réveiller son frère et provoquer la colère de son père facho et armé. Caaaalice, comment vais-je me tirer de ce mauvais pas ?
Évidemment rien n'est vrai dans cette dernière phrase, cela réveille les déjà endormis avec du sexe et de l'action...
Souvent au cours de ce voyage, quand j'arrive à me souvenir du jour présent, l'heure me replace dans le contexte "emploi du temps normal", imaginant la vie au Lycée avec mes petits camarades (salués au passage). Vendredi 17/04, 11h, je transpirerais sous les absences d'avant vacances entre deux bureaux, sans doute.
Pas de comparaison possible, je serais vraiment plus tranquille au Lycée et j'ai hâte de retrouver ma vie de fonctionnaire appliqué et à Aja. ;-)La Corse... Finalement, l'Inde partage un autre point commun avec mon pays d'adoption (autre que la chaleur) : on croise aussi vaches, chiens, cochons, chèvres, ... sur les routes, mais u dromadairu et u éléphantu, c'est moins fréquent.
La dimension touristique est également à considérer. Le TDM passe en Inde pendant les vacances scolaires, le tourisme local des indiens est impressionnant et prépondérant dans ce pays gigantesque.
Demandez à un Indien s'il voyage, il vous répondra "of course", car il est allé dans le Rajasthan, à Delhi, à Goa,.. Non, non, il n'est jamais sorti de l'Inde, pour que faire ? Comme certains amis corses...Sur ces entre-faits, après le croisement éléphantesque, le minibus stoppe devant une muraille de Chine indienne. Un guide arrive, fait sortir tout le monde et commence à effectuer la visite. "Heu, je suis prévu, moi ?", angliche-je béatement.
Ben non, un rickshaw motorisé m'embarque pour Jaipur. Questions habituelles, réponses à cocher pareilles : "I'm french,... 14 days,... yes, a friend of mine is looking for me... An indian friend."
Au loin, se dresse la vieille ville plutôt charmante, précédée par le palais flottant, où vient parfois se détendre le Maharaja.
Pas intéressé par un hôtel, je contrarie mon driver têtu (et ses potes à fourguer) qui me dépose à un internet hostile. Le patron tire la tête en me voyant entrer, m'envoie paître parce que je demande à utiliser ma clé USB, maugrée une explication qu'ici, la connexion se fait par téléphone, refuse que je branche mon CC et m'invite à aller dehors pour faire pipi... Le sourire n'est pas un remède universel. Face à la connerie, il est d'un ridicule achevé.
Voyant possible de téléphoner, j'appelle mon CS, qui répond du premier coup (les fidèles lecteurs savent que ça n'arrive jamais). Forcément, après, plage dans le moteur : ça cloche ! Je comprends un mot sur trois à son Anglais (plus classique) et très vaguement les adresses indiennes qu'il me suggère (cela arrive dans chaque pays), même quand il les épelle.
Faudra demander la technique d'épellation contrôlée de l'angliciste Marion pour ne pas me tromper. Passer le téléphone à l'autre abruti de patron ne fait que renforcer l'humiliation, il ne me dit rien... Je paye et pars sans saluer cet ours puant à l'anus contracté (Tiens, ça fait OPAC, c'est pas le truc des HLM ?).
Ensuite sur le trottoir la galère recommence, j'ai 20 mn pour rallier Barestar, un coffee shop près de Raja Baer Mal, d'après les indications notées par... moi, hélas.Le jeune en cyclo-pousse négocie à peine le prix dans un sourire. En fait, il n'a rien compris, mais 40 roupies, c'est bien... Amusé, je regarde le décor défiler, me demandant où le hasard va me déposer cette fois-ci, évitant chevaux costumés, vaches déambulantes, piétons allumés, au cœur d'un réseau incompréhensible de circulation, plus bruyante du klaxon que polluée (c'est dire...)
A chaque arrêt inquiet du jeune pédaleur, je réindique : "Barestar, coffee shop"... Enfin, un type le regarde lui dit un truc et il se retourne encore plus smiley : "haaaaa, kofisop ?". Voilà, oui, c'est un peu ce que je te dis depuis le début, me marre-je. Nous arrivons donc devant le Barista en face de Raj Amirman (ou un truc comme ça). Bref, faut pas se prendre el chou.
2 sandwiches after, débarque le gars Kaustuhb, m'emmène au "pension office" (caisse des retraites), où j'observe la vraie vie des Indiens peu habitués à voir un touriste en ces lieux, tout en discutant avec mon nouveau pote CS. Voulant immortaliser la chose, je me fais laminer du regard par un petit vieux qui me précise "office".Ils ne plaisantent pas les Indiens, ils sont fiers et indépendants comme les ?... La comparaison s'arrête là, au fil de la soirée, découvrant l'univers de mon hôte et des alentours, je réalise à quel point ce pays est une sorte de monde dans le monde. Après les chaines tv, Bollywood, une autre culture palpable apparaît avec ses propres codes, indépendante, auto-suffisante, sans besoin de s'ouvrir sur les autres, rappelant le fonctionnement US, en ce sens.
Des voitures Tata au polythéisme, des castes distinctes aux tenues de femmes, de la nourriture végétarienne à la chefferie familiale, il y aurait tant à écrire sur ce que je ressens de l'Inde que je m'étale depuis déjà un moment. Difficile de faire moins.D'autant que mon CS est très accueillant. Travaillant pour une banque australienne, Kaustuhb a perdu son père l'an passé et est devenu le chef de la famille. Sous la "responsabilité" de Tulsa , le jeune majordome de 23 ans (dont la famille vit au village) qui partage leur existence depuis ses 11 ans, il habite une superbe maison marbrée en suburb de Jaipur et me laisse sa chambre pour la nuit avant de donner quelques conseils pour la suite du périple indien, notés scrupuleusement et recoupant les suggestions de mes super potes des Travel Agency..
Il m'arrange au mieux pour Internet (je passe 1h20 à publier 15 photos après une coupure d'électricité) et a également réservé un restaurant traditionnel et chic, en vue d'un repas en compagnie de sa sœur Babusha (laryngitée) et de sa mère, le docteur Vijayshree.
Devenir son 4ème CS est donc un privilège...Animation assurée sur le trajet, nous sommes le jour des mariages et plusieurs weddings retentissent autour du resto, colorés par des éléphants et des feux d'artifice.
Au cours d'une dégustation des mutton korma (lamb), gatta subzi (wheat flour dough), paneer korma (cottage cheese) et indian breads (nan, paratha), je fais connaissance avec sa souriante famille, au ton très doux. Nous parlons Europe, cuisine (végétarienne ou non – le salmon ish n'est pas un légume), épices, voyages, traditions, ...
Un des bonheurs du Couchsurfing : rencontrer vraiment les gens d'une culture différente en les sachant préalablement ouverts à la discussion. Très intéressante soirée.
Ensuite, nous prenons la route embouteillée (et incitant à changer 12 fois de slip, tant les voitures se frôlent en permanence) du retour, non sans un stop "ice-cream cassatta" (encore de la glace, j'en mange jamais, moi !!!).Avant d'être embarqué par Morphée, je repense à la licence d'ethnologie et au mémoire sur les Rites de passage, nécessitant la comparaison de deux cultures au cours d'une enquête.
A l'époque, j'avais choisi d'étudier "la nuit de noces", à travers un ouvrage sur Viramma, une Indienne Intouchable et le témoignage de deux bretons du même âge qu'elle, mes grands-parents.
Enquête passionnante à différents niveaux... Peut-on parler de tout ? Pas à table en tout cas...
Je me souviens de ce repas au 26, rue Branda, où devant une Sophie-lleule de 12 ans, très au faîte sur le sujet, j'avais demandé à mes chers grands-parents comment s'était passée leur nuit de noces...
Avec pudeur Grand-Mère avait renvoyé la balle aux carottes râpées (mais accepta de parler après avoir rendu Sophie à ses "jouets"), alors que Grand-Père s'encanailla, en me narrant la blague faite à un ami pour sa nuit de noces.
Ha, Grand-Père... C'était son anniversaire aujourd'hui, j'en ai déjà parlé, mais ce voyage lui doit beaucoup et, où qu'il soit avec son brother, j'espère qu'ils le suivent, ça me pèse de ne pouvoir m'encanailler à mon tour à lui en livrer des anecdotes...
18/04 – Perte irréparable... Je suis le roi des abrutis, le king des Pierre Richard !
Sans le ventilateur, je serai réduit de moitié, la chaleur est incroyable à Jaipur. Qu'à cela ne tienne, Kaustuhb ne travaille pas le samedi, il me dépose devant l'office du tourisme pour que je book un tour pour l'après-midi, puis je passerai à la Railway station, réserver un train pour ce soir et Jaisalmer, il y a des places, on a regardé.Hélas, no solutions, only problems. L'office du tourisme n'a pas de client cet am et a annulé le tour. Embarquant leur programme, je m'initie aux sites à visiter, lorsqu'un taxi s'arrête et me propose ses services.
Percevant les coûts indiens réels maintenant, je négocie et obtiens contre 200 roupies (environ 20 francs), un driver pour la journée.
A la gare, un type me passe devant et plus de place dans le train... Jusqu'à ce qu'un chef, las de me voir squatter le guichet, m'ouvre le counter réservé aux étrangers et m'en déniche une. Pfiouuu !
Vu que j'ai été long, je vais faire court. Ma journée se décline en quelques temps forts et leurs transferts slalomesques :
- The City Palace, la résidence des Maharaja au cœur de la vieille ville avec un audio guide. Instructif, je n'avais jamais essayé cet outil. Le palais est somptueusement marbré, les cours sont mirifiques et hautes en couleurs. Au sommet du palais royal, flottent le drapeau et son quart. Reconnaissant la glorieuse nomination du Maharaja pour faits de guerre contre les 5 tribus mongoles (5 couleurs), celui-ci est devenu 1 et ¼ , un être supérieur, d'où ces deux étendards identiques : le 1 et le ¼ , s'ils sont hissés, le Maharaja est dans la ville, sinon, ce sont ceux de la Maharani. Plus loin, une Joconde indienne m'amuse dans la galerie des artistes.
Autre point fort : les deux jarres en argent, inscrites comme les plus gros objets élaborés dans ce métal au livre des records. Pour ma part, je serai fasciné par le Maharaja Sawai Man Sigh II à l'existence passionnante, champion de polo, roi à 11 ans, il a impulsé des réformes rénovatrices permettant l'indépendance de son pays et est mort en 70.
- L'observatoire en face. Assez moyen mais avec une vue magnifique, je le visite avec un Japonais voulant partager un guide à l'Anglais très local... "if yu dout undourstend, aïe coud ripite...". Bien sûr...- L'Amber Fort, à quelques km de la ville, la muraille de Chine qui domine la vallée et le lac asséché, à ne pas manquer.
Malgré une visite écourtée par le temps, j'apprécie réellement ce monument qui incarne l'histoire de Jaipur, véritable dédale entouré de singes et autres animaux... Plus modérément, je déplore la différence de prix, à dissuader du tourisme, pratiquée entre Indiens 25 roupies et étrangers 150 roupies (+audio guide)...
- Ensuite, quelques clichés du Water Palace s'imposent.- Puis, après négociation, mon driver me conduit dans les rues délabrées du village voisin, où l'impression honteuse d'être incongru m'envahit, ne serait-ce qu'avec un appareil photo réparé au scotch. Cela dit, il faut passer par là pour réaliser un vieux rêve : je grimpe quelques minutes plus tard sur un éléphant pour 14 mn de balade...
Finalement, se promener sur un pachyderme est plus spectaculaire d'en bas.- Enfin, mon driver, me dépose dans une boutique d'artisans de ses amis, malgré la nuit tombée et un développement intensif de la technique SORRI. Après d'âpres négociations, car les produits sont attractifs et les prix modulables, je m'offre un gros tapis souvenir, proposé à 6800 roupies et que j'obtiens (avec la SORRI, qui peut faire peur aux éléphants) pour 1950, soit 30 euros.
En Inde, je prends, moi aussi, plaisir aux talents de commercial, et croyez-moi, je me débrouille correctement...
Laminé, je rentre chez Kaustubh en laissant mon fidèle carnet à ce sympathique driver, pour qu'il trouve l'adresse et, préoccupé par l'idée de laisser un juste pourboire à ce père de famille serviable, en descendant du rickshaw, j'oublie connement de le récupérer et lui, de me le rendre.
10 mn plus tard, je tilte... Le contrarié et actif Kaustuhb m'embarque pour un parcours-enquête dans les rues, mais trop tard. Du coup, je passe nerveusement la dernière soirée chez mon hôte à m'insulter.
La perte de l'outil de mémoire le plus vivant du TDM m'a rendu l'Inde très désagréable pendant 3 jours. Le driver avait l'adresse, il aurait pu le ramener. Aujourd'hui, c'est plié, mais j'ai espéré pendant toute l'attente du train qu'il allait venir me trouver, prenant chaque moustachu chauffeur de taxi (c-a-d la moitié de la ville...) pour le mien.
Après "thank you for all, it was really a pleasure to meet you", je prends congé de Kaustuhb et de sa très hospitalière famille.
Profitant d'une heure trente de retard du dit train, je rédige le blog, après hésitations à sortir le CC, devant une salle d'attente peuplée d'Indiens très attentifs, puis dans le bureau du contrôleur, en ayant assez de trimballer mes sacs jusqu'au quai pour découvrir un nouveau report de l'heure d'arrivée de mon train.
A l'entrée dans le wagon, il est 1.15 am, je suis mort et pensais avoir connu le pire train de ma life avec le Vietnam.
Perdu...
PS : plusieurs nouvelles vidéos sont en ligne, la rubrique photos attendra le retour en Bretagne...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello,

L'Inde se montre effectivement fascinante par les multiples facettes qu'elle montre. C'est un peu comme le bain glacé à la sortie du hammam : ça impressionne avant, ça fait des frissons pendant et après on est content d'y être aller.
Désolée j'ai pas mieux en stock ;-))
Bises

kalamity2a a dit…

S à T Ô M I D'I J
Sais-tu que tu manques aussi à ta Corse d'adoption!
Pour le soleil, il est encore bien timide, mais peut être qu'il attend ton arrivée pour briller enfin!
Anca sai ch'ùn ci so micca ne elefanti ne dromadari, povar'à no!
A prestu
Basghi di Corsica

jeumeuleu a dit…

Je suis content d'apprendre que ton logeur indien était cool car à te lire ça a vraiment pas l'air trés acceuillant comme pays (et du coup ça donne moyennement envie d'y aller...)!!
Je t'avais sans doute déjà conseillé de contacter Alan (via msn ou facebook....) car il est allé là-bas une fois ou deux et aurait pu te rencarder!
Tu peux peut être encore le faire (mieux vaut tard que... trop tard!) s'il n'est pas lui même en train de rouler sa bosse quelque part en Afrique!

Bonne continuation

ps1: t'aurais dû écrire sur un boomerang...

ps2: tu as réussi à ne pas réveiller son frère?

Andrea a dit…

Je laisse le commentaire ici parce que j'aime bien l'éléphant de gay-pride.

Alors voilà, un dernier commentaire sur cette aventure qui s'achève. C'est triste, mais j'ai le sentiment que ce ne sera pas la dernière pour toi. Dis, tu vas passer par la Bretagne ou bien tu reviens direct en Corse ? C'est très étrange, je n'imaginais pas que tu reviendrais. Je m'étais habitué à te voir vagabonder autour du globe avec Yaaman. Mais c'est cool quand même de te voir revenir. Retour à la réalité, tu redescend sur terre, tu retournes dans la vie de Thierry le CPE. Pas très réjouissant après ce que tu viens de vivre. Mais encore une fois, je suis sûre que tu vas vite repartir, je le sens bien. Bref. Alors bon retour parmis nous !

Bis Tonton ! Et désolée de te dire ça, mais à demain !