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vendredi 9 janvier 2009

Encore une journée de boulot... pour vous.



07/01
Réveil par 70° dans un lit confortable. Je suis où déjà ? Ha oui, le paradis... En tout cas, plus agréable que le froid vegassien.
Je rédige le hier puis pars rejoindre Sally et son amie Marina (une jeune grande-bretonne de Brighton mariée à un petit breton de Chénou), pour le déjeuner. Fajitas. Les vraies. Derrière nous les dauphins sont super chiants, ils sautent, parlent, éclaboussent. Quel calvaire ! Heureusement qu'on sèche vite...
Sally me montre le centre de plongée (Mince, la charmante demoiselle parle français, je ne vais toujours pas m'entrainer à l'Espagnol alors ?), puis comment passer de l'hôtel de luxe à la playa. Tiens, je comprends pourquoi les Mexicains font des galettes, ils ont de la farine sur la plage. Ha non, c'est bien du sable. Ho la la, mais il colle partout quand il est fin comme ça. Et puis, il est trop blanc, ça fait mal aux yeux. La mer turquoise et le soleil omniprésent n'arrangent rien à l'affaire. En plus, je vais devoir mettre de la crème. Pfff, choper des coups de soleil en janvier, n'importe quoi... mais avant, baignade.
Mouais, l'eau est à 30°, ok, mais il y a des rochers partout, il va falloir nager. C'est vraiment surfait, cet endroit ! La bombasse proche lit un livre, ça fait presque du bruit, merde ! J'aimerais m'endormir sur la playa sereinement en pensant à mes amis corses, bretons et autres qui bossent... C'est pas compliqué pourtant, non !? Gnark gnark, Thierry, Français moyen en vacances... ;-)
A mon réveil, petit tour de la Marina (non pas l'Anglaise), quelques photos des dauphins et, finalement, devant leur captivité, je réalise que ce paradis est aussi artificiel que Las Vegas et destiné à un public spécifique. La plongée est hors de prix, par exemple.
En passant devant le golf et, pour de vrai, cette fois, je deviens perplexe : ce magnifique site type Club Med n'est définitivement pas ce que je suis venu chercher au Mexique. Certes, j'y suis on-ne-peut-plus agréablement accueilli par Sally mais mon porte-monnaie se demande si nous ne sommes pas restés aux USA...
Même impression de « bien-être » coupable que lors de notre odyssée familiale au Sénégal en 97 : les employés autochtones sont avenants et respectueux, car dépendants de nos sourires coloniaux et de notre argent. Si ils savaient l'état anorexique de ma réserve de billets !!! Non, malgré le confort et le reste, ce n'est pas mon truc. Comme l'a balancé Zouzou, je me retrouve à faire un tour du monde caviar.
Retour chez Sally, deux jeunes mexicains y bossent et sont surpris de me voir entrer là. Nous échangerons longuement sur la conjoncture économique mondiale par un « hola » réciproque pleinement maîtrisé. Plus tard, petits verres de Cabernet chilien avec Sally, un jour elle me fera visiter New York. Elle pose plusieurs questions sur la prononciation et la logique de la grammaire françaises, c'est amusant et je comprends la difficulté... Prévenante, elle appelle l'hôtel de Pierre, laisse un message. Nous nous verrons demain normalement à Playa del Carmen. Auparavant, je vais aller visiter les ruines de Tulum. Départ tôt le matin.
Amené à renoncer à a plongée, vu le prix, j'hésite à retourner au Gringo Dave's, ce soir, cette fois, je ne risque aucune proposition indécente...

1 commentaire:

Michèle a dit…

coucou !
c'est vrai,la vie est rude parfois...mais il faut résister même si c'est difficile de prendre des bains en janvier et des coups de soleil! C'est les dangers du voyage...la galère quasiment...
Je comprends cependant ce que tu cherches et je suis certaine que d'autres étapes te le donneront.La route est encore bien longue et le caviar reste une denrée chère donc rare...ça ne gâche rien d'en profiter ! Bonne plongée et prends soin de toi.
Je t'embrasse
marraine.