Las Vegas, tu peux y aller si tu gagnes au Casino... Avant !!

03/01 Las Vegas -l'arnaque en couleurs
C'est pas un aéroport, c'est une ville : tu te rends en train à un autre terminal pour chercher tes bagages ! J'appelle Amanda, pas de réponse... Aie. Tant pis, je prends le temps de comprendre tout bien comment me rendre en ville, prétends me rendre au Caesar's Palace pour éviter de payer un taxi (free navette) et fais un petit tour des casinos au passage.
C'est phé-no-mé-nal ! Immense, grandiose, incroyable, sans limite, les qualificatifs affluent pour cette ville unique, véritable appel à la consommation de masse...
J'ai hâte de me promener mais pour l'instant, je transporte mes 27 kilos de sacs sur le dos, suis un peu décalé par rapport à l'aspect détendu des touristes moins chargés et il est 2pm, mais j'ai la banane.
Objectif, chercher un bar avec wi-fi, me poser, attendre tranquille, voire regarder les prix des hôtels sur le net. Au pire, on m'a dit que ça ne coûtait pas trop cher si Amanda ne répond toujours pas - elle m'a expliqué par mail qu'elle avait un plan avec son boyfriend.
Au début, je me promène dans les casinos. Comme ne le diraient pas des chaînes de grand magasin français, il y a des casinos à tous les carrefours... Ho ho.
C'est réellement extraordinaire, je visite des reconstitutions de sites mondialement connus. Le Caesars Palace, donc, puis Paris, Venise, Planet Hollywood, le Bellagio, le Treasure Island (Australie), vois Louxor, New York-New York,...
Problème, pas un seul cyber-café, ni même un téléphone, et aucun palace n'affiche ses tarifs. Stupide et borné comme je peux l'être, je poursuis ma quête en pensant que « ça finira par arriver ». 4h plus tard, la nuit tombant, le dos défoncé, le moral dans mes chaussettes puantes, j'abdique, Las Vegas, c'est trop fort pour moi...
Enfin, je trouve un public phone. Amanda me répond, on se donne rendez-vous au Treasure Island au lieu-dit Circus Theatre, qu'évidemment je ne trouve pas. Finalement, dans la masse énooooorme de gens présents partout un samedi, aux tables de jeux, aux roulettes, au poker, dans les commerces,... On se trouve presque par hasard (et reconnaître, en chair, os et cheveux, une photo de couchsurfeur reste aussi aléatoire qu'un pari à Vegas...). Pfiouuu.
Nous rejoignons d'autres amis couchsurfeurs (CS), Calvin, un géant black de plus de 2m, Mike, CS qu'elle a rencontré à Munich et un autre Mike, petit et rigolo. Là, ya pas photo, le Français, il connaisse pas, je rame finalement de moins en moins en Inegliche, cela dit.
Nous stationnons dans un petit bar, servis par une bombe à moitié à poil (comme la plupart des hôtesses dans les casinos) où est diffusé un match de football US. Ils sont drunk. Le grand Mike essaie de m'expliquer les règles du match. Déjà qu'en Français, c'est pas simple... L'ambiance est cool, je les rattrape à la Budlight pas chère. Puis, à la demande d'Amanda, nous partons manger des hamburgers chez LE meilleur fournisseur, « In n out ». Excellent, really.
Enfin, on se finit dans un bar près de chez elle, il fait super froid sur le trajet. L'intérieur 'est convivial, il y a des machines à sous partout, incrustées dans le comptoir, comme en ville. On rentre, matelas de dépannage sur le sol, le dos en compote, son chat de 17 ans incontinent sur les fesses, je m'endors. Les autres CS partent demain, qui sera résolument moins galère...