« Happy New Year, Bloavez Mad et Pace e Salute !! »

01/01/09 (date écrite à l'américaine... ou pas)
Mes US friends m'ont regardé avec une funny tête, ils s'attendaient à « Beaunanais! » dans cette soirée couchsurfing, certes décalée, où se mélangeaient de multiples nationalités, dans un appartement Castle, comprenez gigantesque et ressemblant à un château de l'extérieur...
Tout commença assez tôt le matin, nous avions décidé avec Laura de profiter de cette journée pour nous reposer un peu et organiser un New year's day digne de ce temps en fonction des propositions en cours. Après mes premiers Donuts, la matinée fut donc, un temps, consacrée au fonctionnel. Pendant que j'élaborais un site complémentaire pour les photos, en relisant vos commentaires avec plaisir, brio et les autres, Laura faisait ses demandes pour être assistante d'Anglais. Marrant d'ailleurs, je lui ai réécrit certains papiers et lui ai rédigé une lettre de recommandation en tant que CPE... Autant que ça serve ! Ptet bien qu'elle va finir en Bretagne !! Parenthèse sur vos commentaires : vous êtes tous tellement jaloux que vous me voulez gay maintenant ? Pfff ! Lopettes ! ;-D
Ensuite, promenade dans les bois avec mon petit chaperon noir, au cœur du park des Redwood trees. Les pins Lariccio n'ont qu'à bien se tenir, ces pins là sont les plus grands de la planète, ne brûlent quasiment pas, cassent rarement et poussent à plusieurs troncs (rouges donc) du même arbre dans un short espace circulaire afin de se protéger de leurs ennemis. Je vous sais botanistes aguerris... Nous rencontrons également le refridgerate tree, un arbre caoutchouteux qui est tout le temps froid. un woodpecker, un hawk, mais pas de wild cats (sorte de lynx), ce qui n'est pas plus mal. Durant les 4 miles de la marche, nous échangeons continuellement avec Laura, du haut de ses 21 ans, elle en a fait des voyages. Notamment, la Finlande où elle s'est décidée à partir d'un coup avec un pote, traversant, en voiture, 7 pays en 6 jours. Sa french family avait l'air très ouverte. On compare nos éducations et je lui fais part de mon étonnement concernant ses US parents, que je n'aurais pas imaginés aptes à aimer le couchsurfing, bien qu'ils soient welcoming... Elle confirme en souriant, elle eut à batailler gentiment.. Arrive la soirée, nous zappons la proposition Couchsurfing Pyjama pour opter vers celle du Castle. On passera dire bonjour à ces potes de collège avant.
Préparatifs, petit rock, buritos, alors qu'in France, les derniers fous furieux finissent d'évacuer leurs tripes en vociférant des « blonnooneuh, bloonessanteu », nous partons chercher quelques victuailles liquides pour tchiner dans le train. En chemin, je propose d'être un couchsurfer russe, histoire d'animer un peu la soirée chez ses potes. C'est déjà pas simple à tenir en français, alors en anglais, c'est méritoire. « Daa, Hoppy niou yearrrrr evrrrry boudy ! ». Elle me présente donc comme Vladimirrrr (pour faire la vaisselle) en arrivant à la party, genre réunion de grands teenagers, dans une cave de maison de banlieue, à la bière. Manque de bol, Sean, son ami à la maquette géante et en légo du vaisseau de star wars, connaît un peu de russe et tient à faire un effort... Je n'ai donc pas dit plus de 3 mots à cette première soirée US, ils parlaient super vite, je ne comprenais rien, ni en anglais, ni en ... russe. Et le Sean humilié a mal vécu que je ne comprenne pas son russian accent.
9pm, départ pour le centre ville, train bondé de monde, on a nos petits gobelets pour la préparation psychologique. Complètement décalé comme 31/12... Pour Laura aussi, elle est majeure pour la première fois aux states, rappelle-toi quand tu as eu 18 ans... Si tu les as pas, tu fermes ce blog tout de suite !!!
Arrivée au Castle, je laisse mon accent russe (que je me traînais toujours) au vestiaire, français, c'est pas mal aussi, et continue le Whisky-coca. Bryan, notre hôte, que j'appellerai (forcément) JP, est comme certains de ses vingt convives couchsurfeurs, bizarrement habillé (jacket orange et blanche à carreaux). Non, non, il n'est pas gay, Laura s'en est aperçue. Ptet que le type là l'est, avec ses lunettes curieuses, ses oreilles déformées par des cercles et sa manie de tracer son espace de danse par terre avec du chatterton. Et, enfin, cher lecteur impatient et curieusement avide de me voir défoncer la bouche par un gros barbu, j'aperçois dans la pièce et sans aucun doute possible, mon premier couple gay, se nettoyer la glotte à grands coups de langues baveuses. Ho ho, on est à San Francisco... Bon tu te calmes tout de suite, ce sont des filles... « Rhooo, le pubis est déçu !!! ». ;-) Nous sympathisons rapidement avec Tracy, couchsurfeuse Australienne et avenante (non, ce n'est pas une autre nationalité), venue avec son fils de 18 ans. « Trop jeune » dira Laura.
Nos voisins jouent à un drinking game où je ne comprends rien, le DJ s'éclate tout seul, plusieurs personnes arrivent et repartent çà et là. Bien parti, je réussirai à scotcher les Australiens, ainsi qu'une petite japonaise, en expliquant que nous avons laissé la grand-mère de Laura (effarée!) dans sa voiture pour la garder, vu qu'elle n'a pas de chien. Donc on ne pourra pas rester dormir... Au début, ils ont cru à un problème d'expression...
Puis, longue conversation avec Alison (ancienne assistante d'Anglais à Tours) et son amie Bree-Ann qui essaie de me parler dans ma langue (ce n'est pas sale) : « kouésske tou a dite ?», « Tou vienne do kouelle vile ? », etc. Pendant une heure, à chaque fois qu'elle me parle en Français, je lui réponds « Ha OK! » et lui présente ma montre en donnant l'heure. C'était parfaitement débile... mais je me suis trop marré aussi ! Plusieurs personnes étaient francophones en fait. Le gag, c'est que la Tunisienne, le Pennsylvanien, Laura et moi, on commençait toujours en Anglais. Forcément, j'ai oublié des trucs, mais c'était une putain de soirée. Laura me dira par la suite qu'ils m'ont trouvé fou, amazing, mais funny.
Petit stress en rentrant car dernier bus manqué ; finalement on arrive juste à temps et à pied pour prendre the last train, où on s'endort en vrac avant de retrouver the home, sweet home.
Anticipons les questions : non, je n'ai pas vomi ; non, je n'ai pas chopé ; non, je n'ai pas eu besoin de bouchon anti-gay,... mais j'ai passé une soirée géniale et complètement décalée. Et vous ? Je veux bien quelques infos de vos premiers de l'an respectifs... 2009, l'année de la Teuf ?